Le fabricant de panneaux solaires Systovi cherche un repreneur pour l’ensemble de ses activités
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Le fabricant de panneaux solaires Systovi cherche un repreneur pour l’ensemble de ses activités

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Clap de fin pour Systovi. Victime de la concurrence chinoise, la filiale du groupe Cetih, qui avait l’ambition de créer un leader français du solaire en s’associant à l’alsacien Voltec Solar, cherche un repreneur pour ses activités de conception, production et commercialisation de solutions solaires.

Systovi avait investi ces dernières années dans une nouvelle ligne de production de panneaux solaires dans son usine nantaise — Photo : CETIH Machecoul

Systovi jette l’éponge. La filiale du groupe Cetih (1 450 salariés, 285 M€ de CA) spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de solutions solaires cherche un repreneur pour l’ensemble de ses activités à Carquefou, près de Nantes. Ces cinq dernières années, la PME (87 salariés, 21,5 M€ de CA) avait investi dans son outil industriel (nouvelle ligne de production, nouvelle technologie et laminateur capacitaire, R & D). Systovi prévoyait, notamment, d’investir 15 millions d’euros pour former un leader français du solaire, en s’associant à l’alsacien Voltec Solar au sein du projet Belenos. "Malgré ces investissements importants et un premier semestre 2023 solide, Systovi fait face, depuis l’été, à l’accélération soudaine du dumping chinois, conséquence de l’augmentation du capacitaire et de la fermeture du marché américain, liée aux mesures protectionnistes de réduction de l’inflation (Loi IRA). Faute d’un cadre réglementaire adapté, ce contexte a généré un déferlement de panneaux chinois subventionnés, vendus à perte sur le marché français et européen, et a entraîné une baisse brutale des carnets de commandes de Systovi", indique l’entreprise dans un communiqué. "Les dispositifs réglementaires qui permettraient de restaurer une compétition loyale entre les différents acteurs industriels tardent à voir le jour. Les discussions en cours, auxquelles l’entreprise participe, à l’échelon français comme à l’échelon européen, n’auront pas d’effet dans un délai compatible avec les enjeux de Systovi", ajoute l’entreprise.

Le choix d’un repreneur "dépendra de sa capacité à maintenir l’emploi et à proposer un projet pérenne”, complète Paul Toulouse, directeur général de Systovi.

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