Le Crédit Agricole Provence Côte d’Azur investit dans sa décarbonation et celle de l’économie locale
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Le Crédit Agricole Provence Côte d’Azur investit dans sa décarbonation et celle de l’économie locale

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Illustration de son engagement dans les territoires, le Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a injecté plus d’1,3 milliards d’euros dans l’économie du Var, des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence en 2023. À travers le témoignage de l’entrepreneur toulonnais, Stéphane Lelièvre, elle a aussi montré son investissement aux côtés de projets durables pour le territoire.

Stéphane Lelièvre, dirigeant des Maisons Lelièvre, Catherine Barnel et José Santucci, présidente et directeur général du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur — Photo : Hélène Lascols

Pour dresser le bilan de l’année 2023, le Crédit Agricole Provence Côte d’Azur (2 845 collaborateurs) a livré ses chiffres, "nettement meilleurs que prévus", selon les termes de son directeur général José Santucci. Le produit net bancaire s’affiche à 513 millions d’euros, le résultat net à 117 millions d’euros.

11 000 nouveaux clients "entreprises"

De passage dans le Var, l’un des trois départements qu’elle couvre, la banque mutualiste a souhaité mettre l’accent sur le soutien qu’elle apporte au territoire et aux entreprises. Pour José Santucci, "le Crédit Agricole PCA a ainsi joué son rôle d’amortisseur en 2023, en injectant plus d’1,3 milliard d’euros de crédit moyen terme dans l’économie locale. Parce que nous pensons que notre vocation est d’être un outil puissant pour permettre à nos clients d’absorber les chocs. Parce que le territoire sur lequel nous investissons est aussi le territoire sur lequel nous allons continuer à vivre." Et les Alpes-Maritimes, le Var et les Alpes-de-Haute-Provence le lui rendent bien puisque depuis 5 ans, la banque a conquis 100 000 nouveaux clients, soit en moyenne 20 000 par an, dont 11 000 nouveaux côté entreprises.

La neutralité carbone en ligne de mire

Le Crédit Agricole PCA investit aussi dans les transitions : "nous ne pouvons être absents des enjeux liés aux dérèglements climatiques et de ses conséquences", considère sa nouvelle présidente Catherine Barnel. En interne, la banque régionale a inauguré en 2023 un site à énergie positive à Manosque, un bâtiment reconnu "Bâtiment Durable Méditerranéen" niveau Or en phase conception, un bâtiment écoconçu en matériaux à faible impact, chauffé par panneaux photovoltaïques et refroidi par la Durance, "un bâtiment que nous avons conçu comme un laboratoire", souligne José Santucci. Puis, dans le Var, sur son site de Draguignan, Crédit Agricole PCA va travailler avec la PME varoise Soleil du Sud et investir 2 millions d’euros pour équiper ses parkings d’ombrières photovoltaïques et ainsi être autonome en énergie. Enfin, deux tiers des 198 agences ont été rénovées.

Ces investissements doivent permettre à la banque d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. "Un objectif qui prend en compte nos émissions, mais aussi celles de nos clients que nous finançons", précise José Santucci.

Financer des projets durables et exemplaires

Dans ce contexte, le soutien de projets durables prend tout son sens… À l’image du financement du projet touristique et durable de l’entrepreneur toulonnais Stéphane Lelièvre. Cuisinier depuis toujours, hôtelier depuis huit ans, le dirigeant du groupe familial Maisons Lelièvre (480 salariés) a ouvert son premier restaurant à Carqueiranne, il y a 39 ans, avec le financement du Crédit Agricole PCA. "Ils ont planté quelques graines qui ont porté leurs fruits", raconte le dirigeant, qui compte aujourd’hui plusieurs établissements, dont le restaurant toulonnais Les Pins Penchés et deux hôtels deux hôtels affiliés Curio Collection by Hilton : le Grand Hôtel des Sablettes, ouvert en 2017 à La Seyne-sur-Mer et son dernier né, l’écolodge Le Hameau des Pesquiers sur la presqu’île de Giens. "Je rêvais depuis longtemps de créer un écolodge. Il me fallait trouver un terrain qui fasse sens et j’ai mis 10 années pour mener à bien ce projet", confie Stéphane Lelièvre. Il a investi entre 18 et 20 millions d’euros dans cet établissement cinq étoiles de 48 chambres et admet volontiers qu’un tel projet a un coût plus élevé qu’un hôtel classique. Ici, tout a été pensé pour minimiser l’impact sur l’environnement, pour économiser les ressources en eau et en électricité. Toitures et éclairages solaires, bornes de recharge pour voitures électriques, récupération des eaux de pluie pour l’arrosage et les chasses d’eau. "L’hôtel est l’un des 17 hôtels en France à avoir décroché l’Ecolabel européen", précise le dirigeant, qui n’est pas peu fier de figurer dans le top 10 des plus beaux hôtels de la Côte d’Azur, selon un classement établi par Le Figaro. Si son établissement est ainsi reconnu moins de deux ans après son ouverture, c’est "parce que nous avons amené du sens dans ce projet et nous faisons figure d’exemple."

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