Le complexe hôtelier du Velleda s'offre un lifting à 4 millions d'euros 
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Le complexe hôtelier du Velleda s'offre un lifting à 4 millions d'euros 

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Stéphanie et Thierry Grandgeorge anticipent la transmission du complexe hôtelier du Donon, idéalement situé entre Strasbourg et Nancy. Ils investissent 4 millions d’euros dans l’agrandissement et la modernisation du Velleda qui se dote notamment d’un espace de séminaire de 150 places.

Le nouveau profil du Velleda pourrait s’afficher au Donon avant l’été — Photo : DR -Denys+Didierjean

Idéalement situé à la confluence de quatre départements (Bas-Rhin, Vosges, Meurthe-et-Moselle, Moselle), le Velleda est entré dans la famille Grandgeorge en 2000. En 2012, le rachat de l’hôtel du Donon voisin a ensuite étoffé le complexe hôtelier d’altitude (2 M€ de CA, 26 collaborateurs), bien connu des marcheurs, des cyclistes et des motards. Il était désormais temps, pour les propriétaires Stéphanie et Thierry de restructurer l’établissement historique sur le fond et d’engager l’investissement qui devra le projeter pour la génération à venir. Car Thomas et Lucas, les deux garçons du couple âgés de 21 et 19 ans ont rejoint l’affaire.

"Le Velleda était vieillissant, il avait besoin d’être modernisé dans une optique de transmission", a conclu Thierry Grandgeorge qui, escorté par plusieurs partenaires bancaires, s’est endetté sur 15 ans afin de financer un vaste plan de développement estimé à 4 millions d’euros. Des demandes de subventions auprès de la Région, de l’Ademe et de la Carsat seront déposées.

De nouveaux espaces de restauration et de séminaires

La réflexion a été confiée au cabinet d’architectes strasbourgeois Grandjean. Une liaison couverte de 300 m2 avec un puits de lumière entre l’hôtel et le restaurant offrira une nouvelle capacité de restauration. Une salle de séminaire de 170 m2 de plain-pied pouvant accueillir 150 convives complétera l’existante (d’une capacité limitée de 60 personnes), une vaste terrasse bioclimatique de 270 m2, un espace bar lounge moderne, un spa repensé et agrandi (800 m2) devront aussi donner un coup de jeune. Ce qui permettra à l’établissement de déployer une nouvelle offre axée vers les entreprises et l’événementiel notamment. Sans oublier sa clientèle locale et les touristes de passage.

Une offre distinctive, sur un format trois étoiles

Côté énergie, une pompe à chaleur et des panneaux photovoltaïques seront installés. Et si Thierry Grandgeorge a fait le choix de pousser les murs plutôt que d’investir dans des suites de luxe, c’est qu’en campant sur son segment trois étoiles, le couple entend proposer, grâce à la restauration qui constitue actuellement le tiers du chiffre d’affaires, et les événements, une alternative qualitative mais résolument distinctive des offres hôtelières quatre étoiles du secteur.

Le pari d’un tourisme vert, avec des saisons qui s’allongent de mai à octobre, associé à une clientèle événementielle (mariages, fêtes de famille) et d’entreprise devrait doper le chiffre d’affaires et lisser l’aléa météorologique. L’hôtelier-restaurateur espère également dévier, en hiver, une partie du trafic naturellement orienté vers le site touristique du Champ du Feu, et régulièrement saturé.

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