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Le chiffre d’affaires de la Compagnie des Alpes progresse malgré le manque de neige
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Le chiffre d’affaires de la Compagnie des Alpes progresse malgré le manque de neige

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Après un hiver marqué par un manque de neige, les dix domaines skiables de la Compagnie des Alpes ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Une résilience due à la qualité des stations d’altitude de l’opérateur de loisirs, qui s’est par ailleurs engagé dans une politique de diversification de ses activités.

Les Arcs en Savoie, un des douze domaines skiables propriété du groupe la Compagnie des Alpes — Photo : Wikimedia Commons

La Compagnie des Alpes (4 315 salariés ; 958 M€ de CA en 2022), leader européen des domaines skiables, enregistre une croissance de 17 % de son chiffre d’affaires sur l’exercice 2022-2023. Pour la première fois de son histoire, les recettes du groupe détenu à 42,4 % par la Caisse des Dépôts et Consignation dépassent le milliard d’euros, à 1,125 milliard d’euros de chiffre d’affaires. À périmètre comparable, c’est-à-dire en excluant l'incidence de l’acquisition de 85 % du capital du groupe hôtelier MMV consolidé depuis le début de l’exercice, la croissance organique s’établit à près de 10 % par rapport à l’exercice dernier.

Sur l’ensemble de l’exercice 2022-2023, le chiffre d’affaires des domaines skiables (Les Arcs, La Plagne, Méribel, Tignes, etc.) et activités outdoor s’élève à 489,2 millions d’euros, soit une progression de +7,2 % par rapport à l’exercice 2021-2022. Le chiffre d’affaires des seules remontées mécaniques (95 % du chiffre d’affaires total de cette division) atteint 465,9 millions d’euros, en progression de près de 8 %.

Stations de ski en voie de diversification

Portée par une augmentation de 1,8 % du nombre de journées-skieur, la croissance génère un total de 12,5 millions d’euros sur l’ensemble de l’exercice 2022-2023, dans un marché national du ski en baisse de 5 %. Cette performance illustre l’attractivité des actifs du Groupe tant "par la taille et la qualité des domaines, leurs infrastructures, leur enneigement, l’entretien des pistes, que par leur situation géographique, à savoir dans le massif des Alpes et en haute altitude", indique le communiqué.

La croissance du chiffre d’affaires est également portée pour les deux tiers par l’augmentation de près de 6 % du revenu moyen par journée-skieur qui reflète notamment la répercussion partielle de la hausse des coûts de l’électricité sur le prix de vente des forfaits. Pour le reste, la bonne résistance des domaines skiables est nourrie par la politique de diversification vers les activités outdoor toutes saisons (rafting, vélo, canyoning, parapente, escalade, etc.).

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