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La Menuiserie Baldini déménage pour poursuivre son développement
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La Menuiserie Baldini déménage pour poursuivre son développement

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Installée à Maxéville dans un bâtiment enclavé ne correspondant plus aux exigences du dirigeant, Jean Malingrëy, la Menuiserie Baldini va déménager d’ici l’automne 2023, sur la ZAC de Frocourt, à Fléville. Un projet à plus de 1,5 million d’euros.

Fin janvier, une machine à commande numérique est venue compléter l’outil de production de la Menuiserie Baldini — Photo : Jean-François Michel

Tous les matins, les équipes de poseurs de la Menuiserie Baldini font la queue pour charger leurs camionnettes dans la petite cour jouxtant l’atelier de l’entreprise. "Demain, nous pourrons charger tous les véhicules en même temps. Le gain de temps sera appréciable", se félicite Jean Malingrëy, le gérant de la Menuiserie Baldini.

Le dirigeant de l’EURL basée avenue de la Meurthe, à Maxéville, dans un quartier "enclavé", vient de lancer les travaux du futur bâtiment de 1 200 m² qui abritera les 24 salariés et l’outil de production de l’entreprise sur la ZAC de Frocourt, à Fléville-devant-Nancy.

Un bâtiment quasi autosuffisant en énergie

La livraison du futur bâtiment de la Menuiserie Baldini est programmée pour "l’automne 2023". Coût total de l’opération : plus de 1,5 million d’euros. Installation de panneaux photovoltaïques pour plus de 100 000 euros, chaudière fonctionnant grâce à la sciure récupérée dans l’atelier… le futur bâtiment devra être autosuffisant pour les "deux-tiers, voire les trois quarts de ses besoins en énergie", souligne Jean Malingrëy. Et devra aussi contribuer à préserver la santé des salariés : le dirigeant a en effet investi 200 000 euros dans un système de filtration des poussières performant.

Mis en place d’une "vision sociale"

"Actuellement, notre bâtiment n’est pas un bon outil de travail", estime Jean Malingrëy. Sa menuiserie, qui réalise environ 3 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 24 salariés, dont la moitié sur les marchés publics, opère dans un rayon d’une heure autour de Nancy : "Faire venir les salariés, décharger, on perd du temps… Demain, nous serons à 200 mètres de l’autoroute et les poseurs pourront aller rapidement sur leurs chantiers".

Ce nouvel outil de travail s’inscrit dans la stratégie mise en place par le dirigeant depuis son arrivée à la tête de l’entreprise. En 2019, lorsque Jean Malingrëy reprend la menuiserie à la barre du tribunal de commerce suite à sa liquidation, l’entreprise réalisait environ 2 millions d’euros de chiffre d’affaires avec une dizaine de personnes. "J’ai embauché une quinzaine de personnes depuis la reprise", résume celui qui commence l’année avec un carnet de commandes lui assurant environ une année complète de travail.

Jean Malingrëy, gérant de la Menuiserie Baldini — Photo : Jean-François Michel

Dans un secteur d’activité où les difficultés de recrutement sont importantes, le dirigeant de la Menuiserie Baldini a choisi de tourner le dos "aux pratiques à l’ancienne", et met en place une "vision sociale". Niveau des salaires, horaires, qualité de vie au travail... Jean Malingrëy a rehaussé le traitement de ses salariés par rapport aux standards de la profession. "Le bouche-à-oreille a fait le reste. Au final, je n’ai pas eu tellement de mal à recruter", détaille le dirigeant, qui emploie aussi deux apprentis et veut accélérer à l’avenir sur cette pratique.

Fin janvier, l’entreprise a installé sa première machine de découpe à commande numérique. Un investissement de 70 000 euros qui sera suivi par une scie à commande numérique à 80 000 euros, installée directement dans le nouveau bâtiment. Une évolution du métier qui s’accompagne de recrutements, notamment un dessinateur industriel.

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