«Jusqu’au dernier jour d’exploitation, nous investirons pour garantir la sûreté du site», prévient Thierry Rosso, le directeur de la centrale nucléaire de Fessenheim (en photo). Cette année,
les deux arrêts de maintenance programmés sur le site représentent un investissement de 80 millions d’euros. Un chiffre à relativiser par rapport au bilan 2012 de la centrale. L’an dernier, elle a produit 12,4 milliards de kWh pour un chiffre d’affaires de
600 millions d’euros et un résultat de 400 millions.
Les arrêts des deux unités de production permettront de recharger le combustible nécessaire fonctionnement de la centrale et d’effectuer des opérations de maintenance. Le premier arrêt, à partir d’avril permettra de renforcer le radier du réacteur nº1, comme l’a préconisé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en 2011 dans le cadre de la 3e visite décennale.
Un investissement d’environ 15 millions d’euros, compris dans le montant global. Le site renforcera également le radier du second réacteur, qui sera arrêté à partir de juillet, anticipant sur l’avis que l’ASN doit rendre au cours du 2e semestre 2013 sur cette unité, également dans le cadre de la 3e visite décennale.
La fermeture du site qui emploie
770 salariés et 230 prestataires
permanents, doit intervenir d’ici à fin 2016 selon la volonté du président François Hollande.
Récemment,
Pierre-Franck Chevet, nouveau président de l’ASN, a indiqué que
l'arrêt définitif de la centrale de Fessenheim nécessitera environ 5 ans. Le directeur du site,
Thierry Rosso, n’a pas souhaité commenté ces questions de calendrier.
La rencontre avec Francis Rol-Tanguy, le délégué interministeriel en charge de la fermeture du site, n’a pas encore eu lieu, mais est prévue bientôt, a-t-il assuré.
