Expert de l’hygiène professionnelle, le nouveau groupe Paredes-Orapi veut rétablir la rentabilité d’Orapi
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Expert de l’hygiène professionnelle, le nouveau groupe Paredes-Orapi veut rétablir la rentabilité d’Orapi

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Né de la fusion de deux entreprises rhodaniennes du secteur de l’hygiène professionnelle, le groupe Paredes-Orapi annonce des résultats satisfaisants dans un contexte de ralentissement du marché. Toutefois, Orapi, chahutée par le repli post-covid, doit redevenir profitable.

Le siège d’Orapi à Saint-Vulbas, au sein du Parc de la Plaine de l’Ain (Pipa) — Photo : DR

Le groupe Paredes-Orapi (1 600 salariés), spécialiste de l’hygiène professionnelle annonce un chiffre d’affaires consolidé de 445 millions en 2023, assorti d’un Ebitda de 17 millions d’euros. Pour rappel, implanté à Genas près de Lyon Paredes avait repris en décembre dernier son confrère aindinois Orapi (1 000 salariés, 230 M€ de CA en 2022), opérant dans le même secteur d’activité.

La bonne santé du groupe a notamment été soutenue par les succès commerciaux de Paredes en Italie, la croissance des ventes aux entreprises du secteur de la propreté en France (+ 15,3 % de chiffre d’affaires) et par un record de fabrication de ouate et de savon (près de 20 000 tonnes). "Le tout malgré un contexte de décrue des volumes de produits consommés par les clients en raison des prix élevés des matières", indique un communiqué.

" Je me réjouis que Paredes soit parvenu à atteindre ses ambitieux objectifs de rentabilité, lui permettant de poursuivre sa politique d’investissement soutenue dans la logistique, le digital et l’innovation […] ", commente François Thuilleur, P.-D.G. du groupe Paredes et président du directoire d’Orapi.

Redresser Orapi

En 2023, l’entreprise a déjà pu financer 18 millions d’euros d’investissements, avec l’inauguration de l’atelier de production de générateurs d’eau ozonée " Paredes Blue Lab ", de l’atelier de recyclage de distributeurs sanitaires " Paredes Renew ", d’une plateforme logistique à énergie verte de 6 000 m2 sise à Bréal-sous-Montfort en Ille-et-Vilaine (7,1 millions d’euros investis) ainsi que la poursuite de la digitalisation du groupe (2,5 millions d’euros).

Reste que ces résultats globaux jugés "historiques" masquent la situation moins florissante d’Orapi, rachetée pour 83 millions d’euros à la fin de l’année dernière. François Thuilleur se fixe comme objectif "de revenir à un résultat net positif au cours des trois prochaines années, après les pertes enregistrées en 2023, faisant suite à des années de déclin de la rentabilité à mesure que l’effet Covid s’estompait".

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