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EP Meca ferme son bureau d'études stéphanois
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EP Meca ferme son bureau d'études stéphanois

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Faute d’avoir réussi à recruter les talents escomptés, la PME de Veauche, spécialisée dans l’usinage, le montage, la conception et la réalisation de machines spéciales, a été contrainte de fermer son bureau d’études stéphanois. Un crève-cœur pour son dirigeant Emmanuel Pich.

Photo : EP Meca

Un an et deux mois après avoir ouvert un bureau d’études au cœur du quartier des affaires de Saint-Etienne, EP Meca (75 salariés ; 11,8 M€ de CA) vient de prendre la décision de fermer boutique. « Le recrutement n’a jamais réellement décollé avec seulement 15 personnes recrutées sur les 40 espérées. C’est dommage… Je préfère donc y mettre un terme et me consacrer à la production. Peut-être que mes ambitions étaient un peu trop élevées », justifie Emmanuel Pich, le dirigeant fondateur d’EP Meca.

Spécialisée dans l’usinage, le montage, la conception et la réalisation de machines spéciales, la PME de Veauche portait un ambitieux plan de développement. Plan qui passait par l’élargissement de sa clientèle au marché stéphanois pour doubler son chiffre d’affaires en deux ans. Malheureusement, « la région stéphanoise n’a clairement pas été au rendez-vous. Les salaires sur Lyon attirent plus qu’à Saint-Etienne », analyse Emmanuel Pich qui, faute de main-d’œuvre qualifiée, n’a pas réussi à concurrencer réellement les bureaux d’études stéphanois.

La machine spéciale en retrait

Rattrapé par la dure réalité du terrain, le fils du fondateur de SNF Floerger, leader mondial des floculants pour la dépollution des eaux (2,1 Md€ de CA, 5 000 salariés), a donc été contraint de quitter ses 980 m² de bureaux, situés au 2e étage du bâtiment Luminis de la Cité Grüner, pour rapatrier ses 13 salariés (2 non pas suivis) sur son site de production de Veauche.

« La machine spéciale étant en retrait, nous allons désormais nous reconcentrer sur notre gamme de machines d’agitation, mélange, broyage, convoyage et contrôle que nous avons en catalogue », explique Emmanuel Pich qui, malgré ce revers, revendique « un carnet de commandes plein ».

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