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Dix ans après, que sont-ils devenus (4/6) : Aéroart
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Dix ans après, que sont-ils devenus (4/6) : Aéroart

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Il y a dix ans, Aéroart faisait la Une du Journal des Entreprises. Thomas Grizel et ses associés ont senti très tôt le futur engouement pour les drones, peut être même un peu trop. La société n'existe plus, mais son fondateur Thomas Grizel a su rebondir, nourri d'une aventure décevante, mais enrichissante.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Avec Aélius, la société Aérorart espérait faire sa place sur le marché naissant des drones spécialisés dans la sécurité civile et l’océanographie. Mais les jeunes créateurs ont rapidement déchanté. Les débuts étaient pourtant encourageants, avec une levée de fonds de 300 000€ et une subvention de 500 000€. « Nous nous sommes installés dans un local de 450 m² et avons compté jusqu’à dix salariés, se rappelle Thomas Grizel. Mais il nous fallait réaliser une seconde levée de fonds d’un million d’euros pour mener à bien un ambitieux programme de R & D. Les fonds n’ont pas suivi: la législation n’était pas encore prête et il y avait très peu d’acheteurs de drone à l’époque. Nous avons compris que l’on ne réussirait pas et décidé d’arrêter ».

Passé l’étape « pas très agréable » du tribunal de commerce, Thomas Grizel est parti vivre à Paris, où il a rapidement trouvé du travail: dans l’agence de développement économique Paris Region Entreprises pendant deux ans, puis dans le cabinet d’avocats d’affaires Arsène Taxand. « Nous sommes spécialisés dans la R & D, explique Thomas Grizel. L’expérience acquise chez Aéroart me sert tous les jours. Évidemment, je suis déçu que le projet se soit arrêté, mais je n’ai aucune amertume. J’ai appris à toucher à tout et découvert énormément de problématique ».

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