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Coronavirus - A comme Assure : « Nous restons en dialogue constant avec les assureurs »
Interview Brest # Assurance

Bruno Valersteinas directeur général de Media Courtage Coronavirus - A comme Assure : « Nous restons en dialogue constant avec les assureurs »

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Tout juste nommé en avril à la direction de Media Courtage et du courtier en assurance en ligne brestois A comme Assure, Bruno Valersteinas gère une centaine de salariés, une activité en baisse et de nombreuses demandes de clients concernant les risques liés à la pandémie couverts – ou non - par les assurances.

— Photo : © A comme Assure

Face à la pandémie de coronavirus, comment Media Courtage (6,7 M€ de CA) s'est organisé en interne ?

Bruno Valersteinas : Étant arrivé en poste en avril, c’est un peu particulier pour moi. Ce que j’ai pu observer, ce sont des équipes très agiles qui se sont organisées en télétravail en un week-end. Le télétravail avait déjà été expérimenté en 2019, mais sur un périmètre beaucoup plus petit. On apprend aujourd’hui à travailler ainsi dans la durée, car le télétravail reste la règle pour la grande majorité des salariés, conformément aux demandes du gouvernement. A comme Assure a la chance d’être une entreprise à taille humaine, mais également très numérique. Notre modèle est très souple.

Avec le confinement, avez-vous eu davantage de visiteurs en ligne ?

Bruno Valersteinas : On aurait pu penser que les gens avaient davantage de temps pour cela, mais ça n’a pas été le cas. Dans un premier temps, dès les premières semaines, nous avons connu une baisse du nombre de visiteurs de l’ordre de -40 %. Toute l’activité liée aux déménagements, achat de voiture, etc. a été reportée. Il n’y a plus de caractère d’urgence. Puis, progressivement, à l’annonce du déconfinement fin avril, nous avons observé une reprise. Début mai, même si la fréquentation reste en retrait par rapport à 2019, le recul est revenu à -20 %. La tendance est au rebond de la demande.

Quelles sont les demandes de clients que vous recevez ?

Bruno Valersteinas : Les demandes sont de trois ordres. D’abord, pour les assurances habitation, de prendre en compte le télétravail, ce que nos offres font déjà. Ensuite, l’adaptation des contrats auto pour les gens qui ne roulaient plus à cause du coronavirus. C’est par exemple une chose que nous avons négociée pour notre offre pour les jeunes conducteurs. Le contrat prévoit déjà de baisser les mensualités en cas de bonne conduite, et nous avons obtenu -10 % pendant le confinement pour ceux qui ne prenaient pas leur voiture.

Enfin, il y a les demandes de restitutions de frais pour cause de crise du coronavirus. La réception de ses demandes a été mitigée de la part des assureurs, notamment car il est trop tôt pour eux. C’est un bilan à établir en fin d’année car la mutualisation des risques fonctionne ainsi, avec un décalage dans le temps. Nous restons bien entendu en constant dialogue avec les assureurs sur ce sujet. En relayant ses demandes, nous assurons ainsi notre rôle de conseil auprès des clients.

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