Convers Télémarketing : "En rejoignant Tersea, nous allons pouvoir sereinement continuer à avancer"
Interview # Services # Fusion-acquisition

Anne Cagnard cofondatrice de Convers Télémarketing "En rejoignant Tersea, nous allons pouvoir sereinement continuer à avancer"

S'abonner

La PME niçoise Convers Télémarketing entre dans le giron de Tersea, spécialiste du pilotage de la relation client et l’externalisation des processus métier, basé à Paris. Reconnue pour son approche humaine du métier et le développement de la RSE, la PME peut à présent se reposer sur la force d’un groupe pour se développer, comme l’explique Anne Cagnard, sa DRH et cofondatrice.

Anne Cagnard, cofondatrice de Convers Télémarketing et nouvelle administratrice du réseau Les entreprises pour la Cité — Photo : Anne Cagnard

Tersea (1 400 collaborateurs) a racheté Convers Télémarketing (200 collaborateurs, CA 2021 : 6,2 M€), que vous avez cofondé en 1998. Cette opération de cession s’est-elle faite à la faveur d’une opportunité ou était-ce une volonté plus ancienne de la part des dirigeants de Convers Télémarketing ?

Nous nous sommes posé la question il y a trois ans en étudiant le marché, qui est de plus en plus concurrentiel avec des rachats qui s’opèrent. Nous risquions de devenir trop petits. S’est présentée l’opportunité en rencontrant Tersea.

Qu’est-ce qui rapproche les deux entités ?

Nous avons rencontré le PDG de Tersea, Mohamed Benyahia, il y a deux ans. Nous avons une vision, des valeurs communes. Leur offre est par ailleurs complémentaire de la nôtre, concernant l’offshore (les centres d’appels de Tersea sont notamment implantés au Maroc et au Sénégal, NDLR). Et puis Tersea a cette capacité à nous accompagner dans une transformation technique et technologique.

Que va changer cette cession pour Convers ?

Rien ! Nous sommes spécialisés dans les appels sortants de télévente aux particuliers et nous restons dans notre activité, complètement indépendante, mais nous allons pouvoir rationaliser notre offre, notamment pour des appels d’offres pour lesquels nous ne sommes parfois pas retenus car nous n’avions une trop faible capacité. Nous allons pouvoir nous reposer sur les forces d’un groupe, bénéficier d’innovations techniques pour le développement de chats ou dans le traitement de mails par exemple.

Au niveau organisationnel, cette opération ne change rien. Je demeure à mon poste. Philippe de Gibon prend sa retraite. Eric Giot (l’un des quatre cofondateurs avec Ludovic Genay, NDLR) a quant à lui décidé de partir.

En rejoignant Tersea, nous allons pouvoir sereinement continuer à avancer, en développant le business et toujours valoriser un métier qui ne l’est pas assez, continuer aussi à créer de l’emploi. Nous avons 200 collaborateurs et continuerons à recruter.

Vous comptez parmi vos clients Orange, Malongo, Engie, l’Apec ou Nuxe. Que cela va-t-il changer pour eux ?

Rien non plus si ce n’est que nous allons pouvoir leur proposer des offres complémentaires sur de la production offshore, par exemple pour des opérations à faible valeur ajoutée, du back-office, des externalisations très ponctuelles, et si besoin, nous pourrons leur proposer de traiter plus de volume.

Que va apporter Convers Télémarketing de son côté à Tersea ?

Nous allons les faire grandir sur la RSE, les accompagner, et mettre en avant ce qui est fait en matière d’emploi, d’inclusion. Nous allons aussi pouvoir travailler ensemble pour trouver des solutions innovantes, c’est la force de l’intelligence collective.

# Services # Fusion-acquisition # RSE