100 salles et une entrée au Village by CA du Morbihan, l’année 2024 démarre pour la plate-forme Bouge Ta Salle. Créée en 2023 par Margaux Chiquet au sein du Hub Enerco, l’incubateur d’entreprises de Locminé, dans le centre-Morbihan, la jeune start-up met à la disposition de sociétés des salles de réunion sous-utilisées par les entreprises. "Au cours de mes différentes expériences professionnelles, j’ai observé que de nombreux espaces de réunion étaient souvent vides. L’offre de Bouge Ta Salle permet d’utiliser ces lieux sans avoir besoin de construire un bâtiment, on utilise l’existant. C’est aussi une façon d’être écoresponsable", détaille Margaux Chiquet, qui s’appuie sur une solide expérience de formation en transformation managériale, en France mais aussi à l’international.
Mailler la Bretagne
Dans son catalogue, elle compte aujourd’hui 100 salles, de 2 à 200 personnes, dans le Morbihan mais aussi à Nantes, Rennes et Brest ainsi qu’une salle à Caen et à Bordeaux. " Mon ambition est de couvrir et de mailler le territoire breton dans un premier temps. Cela passe par une offre dans les métropoles et agglomérations bretonnes mais aussi dans le centre-Bretagne. Il doit y avoir une offre pour toutes les demandes avec la notion de proximité ", annonce la dirigeante.
Les réservations s’effectuent en ligne via la plateforme dédiée ; l’entreprise hôte ayant préalablement défini avec Bouge Ta Salle, ses disponibilités et son tarif. "C’est une offre ponctuelle, pas de longue durée. Mon modèle économique est basé sur une commission comprise dans le tarif défini à l’avance ", indique Margaux Chiquet. Si elle insiste sur le côté ponctuel c’est pour mieux récuser un raccourci qui pourrait être de résumer son offre à " un Airbnb des salles de réunion " d’entreprises. "J’ai envie de créer du lien entre les entreprises hôtes et clientes, certaines ne se connaissent pas. Certaines font parfois du business ensemble par la suite ", ajoute-t-elle.
Un objectif de 400 salles d’ici un an
À l’avenir Margaux Chiquet pense aller plus loin. Elle vise les 400 salles bretonnes proposées en ligne sur son site. " L’idée est de s’étendre par la suite progressivement. J’espère pouvoir le faire d’ici un an ", poursuit-elle. À moyen terme, elle pourrait actionner d’autres leviers comme celui de la formation. " Parfois les entreprises organisent des formations pour peu de salariés. Hors ces formations pourraient intéresser d’autres sociétés ", souligne l’entrepreneuse. Pour sa première année d’activité, Margaux Chiquet table sur un prévisionnel de chiffre d’affaires de 50 000 euros.
