Face à une demande toujours croissante pour les produits japonais et un marché européen au potentiel jugé "énorme", le groupe Ajinomoto (siège parisien ; 120 sites de production dans le monde) a décidé d’augmenter les capacités de production de son site eurois basé au Neubourg (entre 200 et 250 salariés ; 49,1 M€ de CA). Le site du Neubourg fabrique des spécialités feuilletées surgelées depuis sa construction en 1986. Au fil des années, ce savoir-faire s’est concentré sur le marché des petits fours feuilletés surgelés, vendus en grande distribution ou auprès des grands noms du surgelé, en particulier en période de fêtes. Mais, depuis 2019, le site Ajinomoto du Neubourg fabrique également des spécialités japonaises : les ramens (soupe-repas) et depuis début 2023, les gyozas (raviolis japonais), pour lesquels 13 millions d’euros ont été investis avec un nouveau bâtiment de 2 000 m2 et des machines spécialisées.
Nouvelles embauches à venir
Les machines qui équipent le site du Neubourg ont ainsi été spécifiquement développées et brevetées par Ajinomoto au Japon puis importées en France depuis le Japon, afin de garantir une qualité de production premium. Selon Albert Ragon, président Ajinomoto Frozen Foods France, "des équipes techniques japonaises se sont déplacées en France pour former les équipes françaises à la technologie du Gyoza pendant plusieurs mois, du découpage très précis des ingrédients à la prise en main du pilotage des machines". En deux ans, la taille de l’usine du Neubourg a vu sa superficie augmenter de 25 %, et ses effectifs en CDI ont augmenté de 30 % ces trois dernières années. De nouvelles embauches sont prévues à l’automne 2023 pour accompagner l’augmentation des volumes.
Par ailleurs, le deuxième site français du groupe, installé à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) dont la capacité de production de macarons a quadruplé depuis 2018, affiche lui-aussi, plusieurs plans d’extension de capacité pour les années à venir, afin de répondre à la demande mondiale toujours croissante. Au total depuis cinq ans, plus de 25 millions d’euros ont été investis dans les outils et les deux sites de production.
