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Emotivi s’appuie sur LDLC pour faire connaître sa solution de communication pour seniors
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Emotivi s’appuie sur LDLC pour faire connaître sa solution de communication pour seniors

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La start-up Emotivi, créée en 2018 à Sophia Antipolis, transforme le téléviseur en outil de communication et d'échange entre les seniors et leurs proches. Une solution que le franchisé du groupe de matériel informatique et high-tech LDLC à Nice a souhaité distribuer.

Emmanuel Castellani ((à gauche) a cofondé et dirige Emotivi dont la solution de communication pour seniors a séduit Didier Geofroy, directeur du magasin LDLC de Nice où elle est désormais distribuée — Photo : Olivia Oreggia

La start-up Emotivi, basée à Sophia Antipolis, développe un boîtier et un bouton sans fil qui transforment un téléviseur en outil de communication : une solution dédiée aux seniors peu habitués au numérique, leur permettant de recevoir des appels audio ou vidéo, des messages, des photos de leurs proches.

La jeune entreprise a commencé à développer sa solution en 2018. Le confinement de 2020 a fini d'apporter la preuve de son efficacité et de son utilité. Aujourd'hui, elle revendique 250 installations, générant plus de 46 000 appels, en majorité chez des particuliers mais aussi dans des Ehpad des Alpes-Maritimes.

Une vitrine grand public

Il lui reste désormais à gagner en notoriété. Elle pourrait lui être apportée par un partenariat avec le distributeur de matériel high-tech lyonnais LDLC, ou plus précisément son magasin de Nice. Directeur de la boutique, Didier Geofroy, franchisé LDLC, a rencontré Emmanuel Castellani, cofondateur d’Emotivi, en 2018 au cours d’une réunion du réseau d’affaires BNI (Business network international) Sophia Azur. "J’ai tout de suite flashé sur le produit, s’enthousiasme-t-il. Notre mission au sein de LDLC est de simplifier la vie des gens dans l’informatique. Emotivi rentre parfaitement dans cette logique. Et cela correspond par ailleurs à ce que je rêvais de faire en tant qu’entrepreneur : prendre des produits et essayer de les porter. L’objectif de ce partenariat est de toucher d’abord les acteurs locaux de la dépendance et de voir la commercialité du produit et, à moyen terme, d’intégrer le produit dans le réseau LDLC, dans ses 65 boutiques physiques et sur son site internet, avant d’aller toucher le monde entier." En attendant, particuliers et professionnels peuvent tester le produit, particulièrement simple d'utilisation.
"Il n’y a pas de manipulation de la part du senior, explique Emmanuel Castellani, dont l’histoire personnelle a motivé le développement de cette technologie. C’est le proche ou l’aidant qui appelle via son téléphone, sa tablette ou son ordinateur. Le senior a simplement à appuyer sur un bouton sans fil pour prendre l’appel sur son téléviseur."

Objectif industrialisation

Si la solution adresse surtout les personnes âgées ou dépendantes, elle répond plus largement aux problématiques sociétales que sont l'isolement ou la rupture numérique pour ceux qui ne disposent ni d'internet ni de smartphone. "Au départ, nous étions partis pour adresser uniquement les maisons de retraite mais ça ne s'est pas fait. Puis, en 2020, nous sommes apparus dans un rapport du gouvernement listant des solutions pour lutter contre l'isolement des personnes âgées et fragiles isolées en période de confinement. Des familles se sont alors tournées vers nous", décrit le dirigeant. Pour garder un lien donc, mais aussi un œil sur la personne isolée, qu'elle soit à domicile ou en maison de retraite , la solution (30 euros par mois) se veut rassurante et sécurisante pour les familles.

Emotivi, qui compte une équipe de six personnes en plus des trois cofondateurs, veut aller plus loin encore et proposer, d'ici 2023, de la téléconsultation. Elle travaille par ailleurs à passer le cap de l’industrialisation car elle ne peut produire qu’une dizaine de boîtiers maximum par jour, montés à la main dans son atelier de Sophia Antipolis.
Après un chiffre d’affaires de 55 000 euros en 2021, la start-up devrait atteindre les 180 000 euros en 2022. Elle prépare une levée de fonds pour 2023 visant un tour de table de 600 000 euros pour recruter et déployer sa technologie à l’international.

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