Les mini-centrales biomasse de Mini Green Power (12 salariés, CA 2021 : 1,40 M€) sont nées en 2014 d’une prise de conscience de son dirigeant et fondateur, Jean Riondel. "Après une carrière dans la construction de centrales au gaz dans le monde entier, j’ai pris conscience de l'enjeu environnemental et j'ai souhaité amorcer un virage en développant des petites centrales qui tournent à partir d’énergies renouvelables", décrit-il. D'une emprise au sol de 100 à 800 m² , elles brûlent et transforment résidus de bois, déchets verts, résidus agricoles et combustibles solides de récupération en énergie propre en circuit court.
En ce début 2022, la petite société basée à Hyères (Var) revoit sa copie pour cibler prioritairement des "grandes entreprises, qui ont compris l’urgence environnementale et décident de s’engager" mais aussi les collectivités, qui "ont à la fois besoin de se débarrasser des déchets verts et des besoins en énergie", précise Jean Riondel, qui confie être en train de signer son premier contrat avec une collectivité dans le Sud-Ouest.
Pour accompagner cette feuille de route, une levée de fonds de 2 millions d’euros est en cours, dont une partie en financement participatif sur la plateforme Sowefund. "Nous voulons emmener le plus de monde possible dans notre aventure", souligne d’ailleurs l’entrepreneur, qui espère signer 10 millions d’euros de commandes dès cette année, tout en amorçant un développement international.
