Banque Populaire Méditerranée récolte les premiers fruits de la fusion
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Banque Populaire Méditerranée récolte les premiers fruits de la fusion

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Née il y a trois ans du regroupement de trois établissements bancaires, la Banque Populaire Méditerranée a trouvé son rythme de croisière. Enregistrant des résultats à la hausse, la banque cherche encore à accroître ses performances économiques.

Christophe Bosson, directeur général de la Banque Populaire Méditerranée et Philippe Henri, récent président — Photo : Hélène Lascols - Le Journal des entreprises

Après trois ans d’existence, la Banque Populaire Méditerranée, née de la fusion de la Banque Populaire Côte d’Azur, de la Banque Populaire Provençale et Corse et de la Banque Chaix, poursuit sa transformation. « Nous sommes dans notre plan de marche, nous avons terminé toutes les étapes formalisées en juin 2018 et l’année écoulée confirme la pertinence de l’opération », souligne Christophe Bosson, son directeur général. La fusion désormais absorbée, la Banque Populaire Méditerranée est en effet entrée courant 2018 dans « une logique de fonctionnement classique de la banque » et a enregistré une forte accélération de ses performances commerciales : la production de crédits immobiliers a atteint un nouveau record à 2,9 milliards d’euros (+10 %). « Cette fusion nous a aussi permis d’aller beaucoup plus loin avec nos entreprises clientes et nous avons augmenté de 15 % le volume de crédits accordés aux entrepreneurs régionaux », se félicite Christophe Bosson.

Le résultat net progresse de 21%

Les résultats financiers de l’année passée sont consolidés et « satisfaisants », selon les termes du directeur général : le PNB se stabilise à 363 M€ dans un contexte défavorable de taux durablement bas, avec une bonne maîtrise des charges et du coût du risque, d’où un résultat net de 46 M€ en progression de 21 %. « Deux événements exceptionnels expliquent cette progression : d’un côté, la vente de la Magalone, l’ancien siège social de la Banque Populaire à Marseille a rapporté 6 M€, de l’autre, le versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat nous a coûté 2 M€ », précise le directeur général.

« La dynamique est aussi forte sur le plan du sociétariat », souligne le nouveau président de la Banque Populaire Méditerranée, Philippe Henri. « Un tiers de nos 485 400 clients sont sociétaires, le capital social (547 M€ au 31 décembre 2018) est en augmentation et nous avons gagné 10 600 sociétaires en une année, ce qui est beaucoup », ajoute le président.

Un nouveau plan stratégique

Depuis le mois de juin 2018, la banque a entamé un nouveau tournant de son histoire et s’est engagée dans un plan stratégique, baptisé « Énergie 2020 », qui doit l’amener à travailler sur quatre piliers que sont les clients, les collaborateurs, le process et le positionnement de la banque sur son territoire. L’objectif est de transformer la Banque Populaire Méditerranée pour la rendre plus agile, plus souple, plus digitale, sans pour autant délaisser la nécessaire proximité et un maillage dense de son territoire avec 208 agences, 5 centres d’affaires, 6 espaces patrimoniaux et ses 2 130 collaborateurs. « En termes chiffrés, nous voulons passer la barre des 3 milliards de crédit immobilier et continuer d’augmenter le nombre de crédits auprès des entreprises (+14 % en 2018) », détaille Christophe Bosson. Dès 2019, le directeur général espère atteindre les 55 M€ de résultat net et tutoyer les 70 M€ en 2020.

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