Le site d'Intel à Toulouse employait près de 280 personnes, celui de Sophia Antipolis environ 180. Le groupe américain Intel fabricant de semi-conducteurs avait annoncé une restructuration au niveau mondial en juin dernier. Les deux sites français étaient menacés. Près d'un an après, une solution française pour la continuité de l'activité s'annonce : le groupe Renault acquiert 100 % de ces activités. Si tout se passe comme prévu, l'opération devrait être finalisée en juillet. « Ce projet d'acquisition s’inscrit pleinement dans la stratégie du groupe Renault qui vise à offrir de nouveaux services connectés et à améliorer l’expérience de ses clients. Les salariés d’Intel qui rejoindront Renault ont des compétences et des profils très qualifiés dans un domaine technique et concurrentiel. Le groupe continue ainsi de soutenir l’innovation et le développement économique en France », a déclaré Carlos Ghosn, président-directeur général de Renault, cité dans un communiqué.
Des compétences pour développer des véhicules autonomes et connectés
Le savoir-faire des équipes R&D d'Intel intéresse le groupe Renault qui, comme beaucoup de constructeurs automobiles aujourd'hui, oriente ses recherches vers les véhicules autonomes et connectés. Avec cette opération, le groupe disposera de l’ensemble des compétences nécessaires pour renforcer le développement de la nouvelle génération de logiciels embarqués dans ses véhicules, notamment capables d’offrir des services personnalisés, de se mettre à jour à distance, en toute autonomie et en temps réel, sans intervention d’un tiers. Cette acquisition s’effectuera à travers l’achat par le groupe Renault d’une société nouvellement créée par Intel dans laquelle sera transférée l'activité de R&D portant sur les logiciels embarqués, exercées sur les sites de Toulouse et Sophia Antipolis en France.
