Gironde
Présidentielle 2022 : la CPME Gironde aimerait que les mesures pour l'apprentissage soient perennisées
Gironde # Industrie # Conjoncture

Présidentielle 2022 : la CPME Gironde aimerait que les mesures pour l'apprentissage soient perennisées

S'abonner

Pour Philippe Loiseau, président de la CPME Gironde, il est impératif d’inciter les entreprises à former les jeunes sur les métiers dont elles ont besoin. Il demande donc que soient renforcées les mesures en faveur de l’apprentissage.

Philippe Loiseau, président de la CPME Gironde — Photo : Hervé Wambre Photographe

Comme la plupart des organisations interprofessionnelles, la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) de la Gironde est préoccupée par les problèmes de recrutement récurrents signalés par ses adhérents, tous secteurs confondus. C’est la raison pour laquelle son président Philippe Loiseau réclame que soient pérennisées les mesures "excellentes" qui ont été prises en faveur de l’apprentissage. "Depuis un an et demi, nous constatons un rebond de l’apprentissage. Il ne faut pas s’arrêter là, il faut maintenir les aides financières pour les entreprises, les inciter à former les jeunes car cela représente un coût important pour elles". Concernant la formation, plus globalement, Philippe Loiseau interpelle les candidats à la présidentielle sur la nécessité de répondre aux besoins du terrain. "Il faut être au plus près des branches et des métiers afin de déterminer précisément de quelles formations ils ont besoin. Il n’est pas possible de voir aujourd’hui autant d’emplois non pourvus", se lamente le président de la CPME Gironde.

Réindustrialiser, mais quoi ?

Arriver au plein-emploi, c’est une des aspirations du représentant patronal. "Les entreprises n’embauchent que si elles fonctionnent bien. Il faut alléger la fiscalité et les charges des entreprises pour qu’elles puissent être concurrentielles à l’étranger", plaide-t-il. Une résolution impérative, surtout pour l’industrie, alors qu’il est plus que jamais question de réduire la dépendance de la France. "Il faut baisser les impôts de production. Réindustrialiser, c’est essentiel mais si on est 40 % plus chers que les autres pays comment voulez-vous que l’on vende ?". Autour de ces questions, un débat crucial devra s’ouvrir selon lui : "nous avons délocalisé ce qui était le plus polluant, il faudra se demander quelles activités nous sommes prêts à accueillir à nouveau sur le territoire. C’est un challenge d’avenir !", conclut-il.

Gironde # Industrie # Organismes de formation # Conjoncture # Ressources humaines