La digestion se passe plutôt bien. Un an et demi après avoir dépensé 1 milliard d’euros pour acquérir la Banque de la Réunion, la Banque des Antilles françaises et la Banque de Saint-Pierre-et-Miquelon, la Caisse d’Epargne Cepac présente un bon exercice 2017.
Le produit net bancaire, équivalant du chiffre d’affaires pour les banques, augmente de 2% pour arriver à 805 millions d’euros alors que le résultat net grimpe à 165 millions d’euros (hausse de 4%). « Compte tenu de nos coûts exceptionnels, nous sommes très contents de ce résultat net qui nous place comme la deuxième caisse du groupe », commente Jacques Deregnaucourt, membre du directoire en charge du pôle Finances et Opérations. Côté financement, la Cepac a accordé 936 millions d’euros de crédits à 5000 entreprises de la région Paca. L’établissement bancaire accompagne par ailleurs 20 start-up.
Des résultats présentés par le tout nouveau président du directoire Joël Chassard. Sur un marché saturé, le successeur d’Alain Lacroix mise sur l’amélioration des relations client et les gains de productivité grâce aux outils digitaux pour maintenir la Cepac sur de bons rails. Concernant l’Outre-mer, qui représente 30% de l’activité totale de la Caisse, il a nommé Alain Ripert pour s’en charger. Ce dernier doit prendre ses fonctions en septembre. D’ici là, Joël Chassard se sera lui-même rendu sur le terrain.
