Avec une croissance annuelle moyenne de 40% depuis sa création en 2007, le groupe Amaris (3 650 salariés, CA 2017 : 190 M€), basé à Genève, grandit à l’international et dans plusieurs régions françaises, dont Paca. Présent à Aix-en-Provence depuis octobre 2013 avec une cinquantaine de salariés, il a ouvert en fin d’année dernière un bureau à Sophia-Antipolis, où travaillent une dizaine de consultants, les effectifs devant doubler d’ici la fin de l’année. « Notre métier exige une présence en local, au plus près de nos clients. Notre stratégie est de déployer sur de nouveaux sites, ce que nous savons faire ailleurs », explique Guillaume Teppa, directeur du bureau sophipolitain. Amaris accompagne tout type d’entreprise, de la start-up au grand groupe sur la réalisation de leurs projets, en tant que simple auditeur ou avec une assistance technique tout au long du projet, en s’appuyant sur des plateformes métiers centralisées, comme la finance ou les ressources humaines. A fin 2018, Amaris table sur un CA global de 260 M€ et 5 000 employés.
Gestion de projets complexes
Dans un environnement très concurrentiel, Amaris joue la carte de la triple compétence pour assurer son développement en local : un rayonnement international et une capacité à gérer les projets complexes face aux concurrents locaux spécialisés et un maillage géographique plus dense que ses concurrents internationaux. « Sur Sophia-Antipolis nous développons deux types d’activités, précise Guillaume Teppa, l’informatique, les technologies de l’information, le digital et la sécurité, plutôt à destination des grands groupes ainsi que l’ingénierie et les hautes technologies, avec une orientation produit plus marquée, s’adressant à une clientèle plus diversifiée. »
Liens avec le tissu académique local
« Dans un contexte de forte croissance, le groupe Amaris souhaite prendre le virage de l’intelligence artificielle en créant un centre de R&D dédié au machine learning et à l’analyse comportementale », explique Renaud Pawlak, responsable du Lab Amaris, qui a ouvert en même temps que le bureau de Sophia-Antipolis. L’enjeu consiste à trouver de la valeur et du retour sur investissement dans une masse de données que l’être humain ne peut pas traiter, avec des applications possibles dans le recrutement, pour chercher les meilleurs candidats possibles sur un marché très tendu par exemple, ou dans la finance, avec le repérage de fraudes ou d’anomalies dans les flux financiers. « Ce laboratoire doit permettre de perfectionner l’ERP du groupe tout en trouvant des synergies avec le business », précise Renaud Pawlak. Le Lab Amaris devrait compter une trentaine de personnes d’ici la fin de l’année et créer des liens avec le tissu académique local pour des projets de recherche.
