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Expert des pièces pour la sécurité automobile, Devillé s'agrandit à Baugé
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Expert des pièces pour la sécurité automobile, Devillé s'agrandit à Baugé

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En Anjou, Devillé fabrique aussi bien des sécateurs pour la viticulture et l'horticulture, que des pièces pour l'industrie automobile. Pour croître sur ce second segment, le groupe de 800 salariés va notamment agrandir sa superficie de 1 500 m². Et investir pour moderniser ses process.

Patrick Fournier, directeur de l'usine de pièces automobiles du groupe Devillé à Baugé — Photo : Florent Godard

Devillé va encore s’agrandir et se moderniser. Discrète entreprise familiale, elle figure parmi les plus gros employeurs de l’Anjou - avec 450 salariés (hors intérim) sur deux usines à Baugé. Bien connue, sa fabrique de sécateurs, cisailles et autres outillages livre les viticulteurs et horticulteurs (ou encore le grand public via sa marque Bahco Pradines distribuée en magasins de bricolage).

Cette activité historique (depuis 1934) ne pèse toutefois plus que 10 % du chiffre d’affaires. Car l’usine de pièces automobiles a connu un bel essor (370 salariés aujourd’hui). Sa spécialité ? Les pièces de sécurité automobile : sous-ensembles pour airbag ou colonnes de direction, pièces de réglage de ceinture de sécurité, fixations de durit au niveau du moteur… Devillé opère comme sous-traitant de rang 1 pour Renault, de rang 2 pour des équipementiers comme Autoliv (leader de l’airbag), Bosch ou Valeo.


Aujourd’hui à l’étroit dans ses murs, l’industriel s’apprête à intégrer un bâtiment supplémentaire de 1 500 m² (construit par la communauté de communes), qui verra le jour à proximité de l’usine à l’automne. Locataire, il prévoit d’y déplacer des stocks afin de libérer de la place dans ses ateliers pour accueillir de nouveaux équipements. L’Angevin dit investir plus de 2 millions d’euros par an dans ses outils de production baugeois.

Bénéficiaire du plan de relance

Et les projets fourmillent en 2021. En témoigne un récent programme de modernisation de l’usine à hauteur de 1,3 million d’euros (dont 800 000 apportés via le plan de relance). Le projet s’étend du renforcement de l’isolation des bâtiments aux outils de " l’usine 4.0 ". Devillé va par exemple utiliser des scanners 3D pour s’assurer de la conformité des outils de découpe. " Nous sommes reconnus pour notre réactivité. Ce nouveau système aidera notamment à réduire les temps de réglage et de mise au point", commente Jonathan Fusil, directeur projet du groupe. D’autant plus important que les délais entre commande et livraison ont parfois fondu en 2020.

Un industriel européen

Pour rappel, le site baugeois fait partie d’un vaste ensemble. Le groupe Devillé (environ 100 M€ de CA) emploie 800 salariés en Europe, à Baugé, Beaucouzé, Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), Nogent (Haute-Marne), en République tchèque et en Pologne.

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