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Le concepteur d'espaces pour le luxe Culture d’Objet s’agrandit sur fond de démarche RSE
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Le concepteur d'espaces pour le luxe Culture d’Objet s’agrandit sur fond de démarche RSE

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La PME vendéenne Culture d’Objet s’est fixée pour cap 25 % de croissance d’ici 2026, tout en engageant une politique RSE. Le créateur et fabricant de décors et d’espaces à destination du secteur du luxe, basée à Fontenay-le-Comte, engage 4 millions d’euros dans l’extension de son site.

La PME vendéenne Culture d’Objet conçoit et produit du mobilier pour des grands noms du luxe tels que LVMH ou Kering — Photo : Culture d'Objet

Scénographier les espaces, penser un univers et le créer au service de grands noms tels que Kering, LVMH ou Richemont : dans ce monde discret qu’est celui du luxe, la PME Culture d’Objet a su imposer son savoir-faire. À l’orée de sa trentième année, l’entreprise de Fontenay-le-Comte (Vendée), fondée et et présidée par Patrice Carnet, amorce un virage RSE doublé d’ambitions sur son chiffre d’affaires.

Le concepteur et fabricants de stands, décors, vitrines ou encore d’espaces de bureaux haut de gamme programme une progression de son chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros en 2021 à 9,5 millions en 2026. Cette ambition s’appuie à la fois sur la performance de ses clients comme sur sa nouvelle stratégie axée sur des engagements environnementaux. "Dans le luxe, cette sensibilité est l’avenir", résume Carole Ruchaud, responsable du développement.

Recycler les matériaux des décors obsolètes

À ce jour, Culture d’Objet dispose de deux dépôts, l’un à Fontenay, l’autre à Chantonnay, également en Vendée. S'en sera bientôt terminé des transports à répétition vers ces lieux. La PME fait en effet ériger une extension de 2 600 m² de son site de production, consistant en une plate-forme dédiée à la logistique et au stockage. Ce futur entrepôt sera équipé de panneaux photovoltaïques, assurant l’autonomie énergétique de l’entreprise.

La construction de ce nouveau bâtiment s’accompagnera du lancement d’un nouveau concept. "Nous allons, grâce à ce site, pouvoir récupérer et stocker les matériaux de décors obsolètes de nos clients pour les réutiliser", souligne Carole Ruchaud. Cette volonté de donner une seconde vie aux matériaux, couplée à l’espace libéré dans l’atelier de production grâce au futur bâtiment de stockage ainsi qu’à la croissance actuelle du marché du luxe, vont porter la progression de l’activité de Culture d’Objet. Ce qui lui permet d’envisager la création d’une quinzaine de postes qui compléteront l’effectif actuel d’une quarantaine de collaborateurs.

L’extension de Culture d’Objet comprendra une plate-forme dédiée à la logistique et au stockage ainsi que quatre ateliers composés de bureaux — Photo : CIS

Quatre bâtiments locatifs composés d’ateliers et de bureaux

Dans ce territoire du Sud-Vendée marqué par un fort développement économique, le foncier se fait rare et peu de bâtiments professionnels sont à louer. Pour palier à cette pénurie, Culture d’Objet envisage de regrouper des métiers en cohérence avec son activité pour "créer une synergie". Raison pour laquelle, outre le nouveau dépôt logistique, la PME érige un "pôle entreprise" composé de quatre ateliers locatifs de 300 m² chacun, comprenant des bureaux.

"L’idéal serait d’y accueillir des activités artisanales, qui compléteraient et accompagneraient le savoir-faire de Culture d’Objet", décrit Carole Ruchaud. Pour remettre au goût du jour les salles de l’Unesco à Paris ou répondre à une demande de client pour un salon de l’horlogerie en Suisse, la PME dispose, en interne, de savoir-faire liés à l’ébénisterie d’art comme à la marqueterie, à la tapisserie comme à la sculpture, etc.

Le nouvel ensemble logistique et locatif de Culture d’Objet, nécessitant un investissement de 4 millions d’euros, devrait être livré à l’été 2023.

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