Les échanges extérieurs de la France toujours convalescents. Au premier trimestre, les exportations continuent de se redresser (+1,8 % en trois mois, selon les douanes), mais plus lentement qu’auparavant et, désormais, moins vite que les importations (+3,7 %). Dans tous les cas, les deux restent, respectivement, à 93 et 94 % de leur moyenne trimestrielle de 2019. Conséquence de ces évolutions, le déficit commercial repart à la hausse (+2,7 Md€), pour la première fois depuis le printemps 2020. Il s’établit à -15,4 milliards d'euros. En cause : l’envolée des dépenses d’énergie (accrues par celle des cours du pétrole) et les difficultés de l’industrie manufacturière. Dans ce domaine, la balance des échanges dérape, avec un solde négatif (-13,6 Md€) supérieur de 50 % à sa moyenne 2019. En première ligne : les transports, avec une lourde rechute à l’export de l’automobile (-6,3 %) et l’aéronautique (-19,2 %). Et ce, en dépit de l’explosion exceptionnelle des ventes de paquebots (+391,9 %).
Le déficit commercial de la France plombé par l'énergie et les transports au premier trimestre 2021
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