Les salariés français n’ont toujours pas retrouvé la forme, loin de là. Ils sont 14 % à juger leur santé physique médiocre, voire mauvaise (2 fois plus qu’il y a un an) et un peu plus nombreux encore (16 %) à évaluer leur état mental dans les même termes (+7 points), selon une enquête Harris Interactive pour Malakoff Humanis, menée en avril. Dans les trois quarts des cas, cette fatigue psychologique est liée à des raisons professionnelles, principalement l’intensité et le temps de travail (cités à 57 %) et les rapports sociaux dégradés (49 %). Un diagnostic confirmé par un baromètre d’OpinionWay et Empreinte Humaine, réalisé en juin. Certes, la détresse psychologique (identifiée chez 41 % des 2 016 répondants) et l’épuisement professionnel (34 %) reculent sur un an (de, respectivement 3 et 2 points). Mais ils restent à un niveau très élevé : le "burn-out sévère" toucherait 3 fois plus de salariés qu’avant le Covid-19 ! Or, les facteurs de risque se multiplient, entre détérioration de l’environnement de travail (distanciel mal organisé, conflictualité et individualisme accrus…), "fatigue pandémique" et, désormais, inquiétudes liées au pouvoir d’achat et au contexte international.
La santé psychologique des salariés français reste fragile, les conditions de travail pointées du doigt
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