Dirigeant d'Unéole, Quentin Dubrulle prépare actuellement une levée de fonds de près de 300.000 euros pour développer sa start-up et embaucher. Cet entrepreneur a mis au point une petite éolienne adaptée aux zones urbaines, qu'il commence à commercialiser sous forme de prototypes via sa start-up, créée en juillet 2014. La première éolienne, installée chez Eiffage Génie Civile, est opérationnelle depuis mi novembre et la seconde doit être installée fin novembre au CD2E, à Loos en Gohelle, pour Lumiwatt (plate-forme solaire pédagogique).
Cette éolienne urbaine, de 2m50 de haut sur 2m de large, est de petite taille par rapport aux habituelles machines de 80 mètres de haut, que l’on peut voir dominer les champs. Elles sont destinées à être posées sur des toits plats en ville: « Leur forme aérodynamique permet de récupérer l’énergie de vents perturbés comme ceux qu’on trouve souvent en zones urbaines », souligne l’inventeur. Mise à part la génératrice, qui vient de Chine, l’appareil est made in Nord - Pas de Calais : les pâles en fibres de lin composite, donc bio-sourcées, sont fabriquées chez Durisotti à Sallaumines et l’usinage des pièces est fait à Calais par l’Association des Paralysés de France. Le tout est assemblé à Douai dans les locaux d’Unéole, incubée à l’École des Mines. La machine peut produire entre 1.000 à 2.000kwh par an, « soit l’électricité nécessaire pour quatre à sept ordinateurs de bureau », précise Quentin Dubrulle, qui a déjà enregistré trois autres commandes. Le dirigeant prévoit un chiffre d’affaires d’1,5 millions d'euros dans 5 ans et la rentabilité dans trois ans.
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Quentin Dubrulle a conçu une petite éolienne urbaine dont il commence à commercialiser des prototypes via la start-up Unéole. Grâce à une prochaine levée de fonds de 300.000 €, Unéole va pouvoir accélérer son développement et recruter.
