Côtes-d'Armor
La Soka cherche un travail pour les femmes de ses salariés ukrainiens réfugiées en France
Côtes-d'Armor # Industrie # Ressources humaines

La Soka cherche un travail pour les femmes de ses salariés ukrainiens réfugiées en France

S'abonner

La Société Kaolinière Armoricaine (Soka) a rapatrié dans les Côtes-d’Armor vingt familles de ses salariés de son usine ukrainienne, après avoir dû fermer le site le 25 février. Séverine Dudot, directrice générale de la société basée à Quessoy, appelle les entreprises à proposer un travail aux 30 femmes réfugiées.

La solidarité a permis d’accueillir 60 réfugiés ukrainiens, membres de la famille de salariés de l’usine de la Soka dans ce pays — Photo : DR

La Société Kaolinière Armoricaine (Soka), après avoir dû fermer son usine située en Ukraine le 25 février, a permis à vingt familles de ses salariés, restés dans leur pays, de venir se réfugier dans l’agglomération de Lamballe et Saint-Brieuc le 10 mars. Séverine Dudot, directrice générale de l’entreprise costarmoricaine basée à Quessoy, entend désormais trouver un travail à ces 30 femmes et une école aux 30 enfants et adolescents qui les accompagnent.

"Nous avons structuré nos initiatives autour de l’association Solidarité Soka Ukraine pour centraliser l’aide alimentaire et financière, explique la dirigeante de l’entreprise spécialisée dans l’extraction et la transformation du kaolin. Ces mères de famille gardent l’espoir de retourner vite dans leur pays, ce que nous leur souhaitons, mais elles veulent aussi apporter leur contribution à la société française en retravaillant rapidement et être autonome financièrement."

Rapidement employables

Prérequis toutefois à cette volonté : la scolarisation des enfants. "Nous comptons sur les services de l’État pour faciliter les procédures. Après le temps de l’hébergement d’urgence, il faudra permettre à ses familles de bénéficier d’un logement pérenne. Si c’est un soulagement pour elles d’être en sécurité en France, cela n’enlève pas la douleur d’avoir tout quitté."

Soka a également activé ses réseaux pour centraliser les offres d’emploi potentielles. "Je me suis rapprochée des organisations patronales de l’Umih 22 et de l’Upia qui ont relayé les besoins auprès de leurs adhérents, confirme Séverine Dudot. Malgré la barrière de la langue, ces jeunes femmes sont rapidement employables sur des métiers simples avec une certaine répétabilité des gestes. J’invite les entreprises du bassin de Lamballe et Saint-Brieuc à se rapprocher de l’association Solidarité Soka Ukraine pour favoriser l’insertion professionnelle de ces travailleuses ukrainiennes." La CCI des Côtes d'Armor s’est déclarée également mobilisée pour aider ces femmes à trouver un emploi.

Contact : Séverine Dudot au 02 96 42 30 11 ou @email

Côtes-d'Armor # Industrie # Ressources humaines # RSE
Fiche entreprise
Retrouvez toutes les informations sur l’entreprise SOCIETE KAOLINIERE ARMORICAINE