La valse des contraintes sanitaires atteint le protocole en entreprise. Une version, publiée le 16 février, instaure plusieurs évolutions. Les moments de convivialité font d’abord leur retour. Suspendus depuis plus de deux mois, ils sont autorisés "dans le strict respect des gestes barrières". Même consigne pour les réunions, avec retour à la formulation qui prévalait avant le 8 décembre, à savoir que l’audio- ou la visioconférence "restent à privilégier". Principale nouveauté, le masque FFP2 devient possible "pour les personnes à risque de formes graves du Covid-19 et en échec de vaccination pour raisons médicales, dès lors qu’elles sont en capacité de le supporter pendant plusieurs heures et pour un usage quotidien". Afin de le vérifier et de s’équiper, il est conseillé d’en passer par "une consultation médicale préalable". Le protocole est également expurgé de plusieurs passages. Exit la complexe gestion des cas contact, ajoutée fin janvier. Seul demeure un renvoi vers Santé publique France et l’Assurance maladie. Plus étonnant, les actions de dépistage à l’initiative des employeurs disparaissent totalement. Enfin, est confirmée la dérogation permanente accordée aux primo-vaccinés pour travailler dans un lieu soumis au passe.
