La Banque de France fait monter la pression écologique sur les entreprises. L’institution revendique être devenue "la première banque centrale à [leur] demander de publier leurs données environnementales". Elle vient en effet de rejoindre CDP (acronyme anglais de "carbon disclosure project"). Cette initiative internationale est présentée comme détentrice de "la base de données la plus importante au monde" en matière de mesure d’impact des organisations sur l’environnement (gaz à effet de serre, eau, forêt). Autant d’indicateurs que compte bien exploiter la Banque de France "pour orienter ses activités d’investisseur ESG" (référence aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance), et ce afin de les aligner sur les objectifs de l’accord de Paris sur le climat. Ces données pourront aussi l’aider à intégrer "des considérations relatives au changement climatique dans le système de notation des créances privées".
