"La population du Grand Est parmi les plus exposées au risque nucléaire", titre l’Insee dans sa dernière étude rendue publique le 18 mai 2022. D’après les calculs de l’institut des statistiques, près d’un habitant de la région sur dix vit dans le voisinage immédiat d’une centrale nucléaire. "Selon nos projections, dans les prochaines décennies, la densité de population autour de Cattenom augmenterait au même rythme que dans le reste de la région malgré l’attractivité résidentielle de la zone liée à la proximité du Luxembourg", indique l’Insee. Au total, plus de 450 000 personnes vivent à proximité directe de Cattenom (300 000 dans le Grand Est et plus de 150 000 à l’étranger), ce qui en fait la centrale française aux alentours les plus peuplés. En cas d’évacuation de la zone suite à un accident nucléaire, "la densité de la population constituerait alors une fragilité, allongeant le temps nécessaire via la création d’embouteillages."
