Après avoir obtenu le soutien des élus locaux et du ministre de l'économie Bruno Le Maire, les salariés du groupe Cnim, équipementier et industriel français implanté depuis 100 ans à la Seyne-sur-Mer (1 200 emplois), restent inquiets. En cause : le protocole de conciliation, signé au printemps et le récent changement de la date de dépôt des offres des investisseurs (fixée au 1er décembre) en deux dates, le 10 décembre pour les activités "environnement" et le 15 pour "innovations et systèmes". Ce changement marque, selon le syndicat Force Ouvrière, la fin du groupe et le début de sa scission, laissant présager des suppressions d'emplois. Les délégués syndicaux en appelle de nouveau à l'Etat, qui doit, selon eux, prendre une participation partielle et temporaire, au capital du groupe, pour empêcher la séparation des deux secteurs d’activités historiquement solidaires entre eux.
