Écarté en 2017 pour cause "d’impact urbain important", d’après les services de la préfecture de Moselle, le fuseau nommé F5 réapparaît aujourd’hui comme une solution envisageable pour faire passer la future autoroute A31bis. L’arrêt de la cokerie d’ArcelorMittal de Serémange-Erzange, depuis avril 2020, rend possible ce tracé sans avoir recours à la construction d’un viaduc : la nouvelle variante imaginée propose de faire passer l’autoroute dans un tunnel, sous la zone urbanisée entre Florange et Serémange. Les services de la préfecture indiquent que "l’étude de cette nouvelle variante ne présage en aucun cas du choix final qui sera réalisé", choix final qui doit intervenir en 2022 afin de pouvoir lancer l’enquête publique. Très attendue par les frontaliers, qui subissent l’engorgement de l’A31 dans sa version actuelle, ainsi que les acteurs de la construction, le projet d’A31bis devrait nécessiter un investissement compris entre 600 et 860 millions d’euros pour la partie Nord du tracé.
