Encore un été perturbé par la pandémie de Covid-19 pour l’hébergement touristique. Entre mai et août, l’Insee a recensé 197 millions de nuitées dans les hôtels, campings, et autres lieux collectifs de villégiature, en baisse de 18,7 % par rapport à la même période de 2019. Cette saison est, en fait, une copie quasi-conforme des tendances constatées dans l’hôtellerie en 2020. La fréquentation des Français s’est peu ou prou maintenue (-2,1 % en deux ans, hors Outre-mer), quand les étrangers sont restés très discrets (-56,1 %). Les campings sauvent les meubles (-7,5 %), contrairement aux hôtels (-33,3 %). Le littoral (-7,7 %) et la montagne (-8,6 %) résistent, grâce à un afflux de vacanciers nationaux plus important qu’avant-crise, là où les zones urbaines (-37,7 %) subissent une désaffection tout public. L’Île-de-France en souffre particulièrement (-59 %). Au final, seuls deux départements font mieux qu’en 2019 : la Lozère (+6,9 %) et les Alpes-de-Haute-Provence (+0,5 %). Note d’espoir pour le tourisme en général : dans les hébergements de tout type (marchands ou non), la fréquentation est revenue à son niveau de 2019 (+0,16 %), en net rebond sur un an (+11 %).
La fréquentation des hébergements touristiques ne s'est pas relevée du Covid-19 durant l'été 2021
Publié le
1 min de lecture
A lire dans le secteur Hôtellerie
En France
1 min de lecture
Ailleurs en région
1 min de lecture
1 min de lecture