Une réorchestration, plus qu’une révolution. La "planification écologique", présentée par Emmanuel Macron, le 25 septembre, reprend et éclaircit plusieurs chantiers déjà connus. Le président de la République promet, en particulier, une "écologie qui crée de la valeur économique et s’appuie sur une stratégie industrielle". Il en a cité plusieurs exemples, avec les RER métropolitains (13 premiers projets retenus, 700 M€ débloqués), les pompes à chaleur (triplement de la production en France d’ici 2027), ou encore le soutien maintenu aux voitures électriques et à la rénovation énergétique. L’État va aussi continuer d’investir sur l’hydrogène et la capture-séquestration de carbone, en plus de dresser un "inventaire des ressources minières" essentielles à la transition. Au niveau des entreprises, la démarche de décarbonation menée avec les 50 sites industriels les plus polluants du pays sera étendue aux PME et ETI. L’agriculture devra, elle, se diversifier dans le photovoltaïsme, la biomasse et les carburants durables. Enfin, Emmanuel Macron promet de soigner la compétitivité de la France avec une initiative, en octobre, pour "reprendre le contrôle sur les prix de notre électricité".
