Start-up rennaise fondée en 2017, Heyliot (12 salariés) conçoit des capteurs destinés à mesurer le remplissage des conteneurs à déchets pour optimiser les tournées de ramassage. Elle vient de sortir une nouvelle solution de ces capteurs, permettant de fonctionner dans des zones où le réseau LoRa Wan ou Sigfox n’est pas présent (réseaux qu’elle utilise habituellement, comme beaucoup d’objets connectés). Le nouveau capteur se connecte, lui, au réseau LTE-M, sorte de sous-fréquence de la 4G dédiée aux objets connectés. Cela permet à Heyliot notamment de signer des marchés en Outre-mer, moins bien dotés en réseaux LoRa. Dotées d’une technologie optique, les sondes d’Heyliot équipent actuellement 8 000 poubelles d’une vingtaine de collectivités, soit deux fois plus qu’en 2022 (dont Saint-Malo Agglomération ou encore le Pays du Mont Blanc). "Nous avons triplé notre chiffre d’affaires (non communiqué) cette année et allons encore doubler en 2024", confie Cyril Pradel, co-fondateur et dirigeant d’Heyliot. Pour 2024, Heyliot envisage une nouvelle levée de fonds pour "aller plus vite et plus loin".
