Pas de grandes annonces pour le premier déplacement de Bruno Lemaire en tant que ministre de l’économie du gouvernement Attal. Plutôt, la confirmation de l’engagement de l’État auprès des grands industriels dans leurs investissements pour la décarbonation de leurs activités. En visite sur le site d’ArcelorMittal, à Dunkerque, Bruno Lemaire a ainsi confirmé que l’État prendrait bien en charge, comme convenu depuis 2022, une partie - non divulguée - de l’investissement d’1,8 milliards d’euros que l’aciériste est en train de mettre en œuvre sur son site. Pour rappel, ArcelorMittal vise une baisse de 35 % de ses émissions en France, et la neutralité carbone à 2050, en additionnant plusieurs procédés : d’une part, l’augmentation de la part d’acier recyclé dans sa production ainsi que la captation carbone, déjà mis en œuvre sur le site de Dunkerque. Et d’autre part, la construction d’une unité dite de "réduction directe du fer" (DRI) et deux fours électriques, qui vont lui permettre de verdir sa production en remplaçant l’un des deux hauts-fourneaux en activité à Dunkerque. Les études de faisabilité suivent leur cours, précise un communiqué d’ArcelorMittal.
