Après la fonderie et l’atelier mécanique de l’usine Stellantis de Mulhouse, c’est au tour de la forge du complexe industriel alsacien de se préparer à un avenir "électrique". Le service vient en effet de se voir attribuer la fabrication des quatre pièces principales (un pignon, deux arbres et une couronne de pont) du réducteur du groupe motopropulseur d’une prochaine génération de véhicules électriques. Cette nouvelle activité prendra le relais de la fabrication des pièces destinées aux moteurs thermiques, dont la production devrait progressivement diminuer. Le groupe automobile confirme ainsi sa volonté de produire en France l’ensemble de sa chaîne de valeur électrique, qui en 2030 concernera 100 % de ses ventes. L’usine de Mulhouse emploie quelque 4 500 salariés permanents, dont un bon millier au sein de son pôle métallurgique.
