Le producteur de foie gras vendéen Ernest Soulard (250 salariés, 100 millions d’euros de chiffre d’affaires) pourrait voir sa facture d’électricité et de gaz passer de 2,5 à 11 millions d’euros l’an prochain. Pour l’instant, rien n’est acté, mais, étant donné l’envolée des cours, la direction de l’entreprise s’attend à une note salée. "On a fait appel à des courtiers, on a sollicité plusieurs fournisseurs pour négocier. Il faut que l’on signe notre contrat de fourniture d’énergie à la mi-décembre, mais on ne veut pas attendre cette date, il faut que l’on sache où l’on va", explique Magali Panau, présidente de cette ETI basée aux Essarts-en-Bocage. Face à l’inflation, la dirigeante en appelle au gouvernement : "On ne demande pas d’indemnité, mais un plafonnement pour que l’on puisse boucler nos budgets. On espère que l’État mettra en place comme pour le particulier un bouclier tarifaire".
