Vous êtes le nouveau président de FACE Loire, mais aussi un dirigeant. Pouvez-vous donner les grandes lignes de votre parcours ?
J’ai démarré à Saint-Etienne dans une petite société qui au fil des rapprochements et rachats a grandi pour devenir le groupe Randstad. J’y ai évolué en tant que commercial, chef d’agence, puis responsable régional et enfin directeur du marché automobile au niveau national. À la suite de la crise de 2008-2009, j’ai quitté le groupe pour créer, en 2010, mon entreprise de travail temporaire à Saint-Etienne. Je me suis adossé au réseau de franchises Temporis et aujourd’hui j’ai six agences dans le département de la Loire. Nous réalisons environ 15 millions d’euros de chiffre d’affaires avec une trentaine de collaborateurs.
Vous avez succédé à Sonia Pastor à la tête de FACE Loire en avril 2022. Comment êtes-vous arrivé à ce poste ?
J’étais administrateur chez FACE depuis 6 ans et vice-président depuis deux ans. À la démission de Sonia Pastor, on m’a proposé de reprendre la présidence du club. Je me suis donc présenté à l’élection et j’ai été élu pour un mandat de trois ans. Et me voilà à la tête d’une structure composée aujourd’hui de 19 administrateurs, une quinzaine de permanents et une centaine de d’entreprises actives au sein du club dont 54 entreprises adhérentes.
Quelle va être la ligne directrice de votre mandature ?
Nous sommes une formidable boîte à outils pour les entreprises. Il n’est pas toujours évident pour une entreprise de lutter contre la discrimination, de savoir ce qu’est exactement l’inclusion, de savoir comment faire fonctionner la diversité… Mon objectif va donc être d’accentuer cette notion de boîte à outils pour les entreprises et de la développer en n’étant plus simplement sur le champ de l’insertion professionnelle. Cela reste bien entendu notre cœur d’activité mais au fil du temps d’autres compétences sont venues se greffer. Et aujourd’hui, FACE Loire a vocation à être la boîte à outils de la RSE des entreprises.
Quels sont ces outils ?
Ils sont nombreux mais s’il ne fallait en citer qu’un, ce serait notre outil de diagnostic qui nous permet, suite à un entretien de deux heures avec un chef d’entreprise, de lui présenter un graphique en forme d’araignée qui marque son positionnement exact en matière de RSE. C’est fondamental car cela nous permet ensuite de proposer des actions RSE concrètes à mettre en place. Des actions que nous pouvons piloter directement au sein de FACE ou en externe en l’orientant vers des entreprises expertes dans ce domaine. Les entreprises et notamment les PME ont besoin d’outils pour avancer dans leur RSE et chez FACE, nous avons la volonté de les accompagner pour faire entrer dans l’entreprise des sujets sociétaux comme la question des victimes de violences conjugales et celle des personnes touchées par une maladie grave. L’enjeu est de savoir comment on fait pour tenir compte de sujets qui posent des problématiques RH qui peuvent être in fine des freins à la productivité de l’entreprise.
