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We Acteam déploie son événementiel engagé en région parisienne
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We Acteam déploie son événementiel engagé en région parisienne

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Né en 1998 et repris en 2020 par Thomas Dlachasse et Guillaume Cordeau, Team Nature change de nom pour devenir We Acteam. En ce début d’année, le prestataire d’activités azuréen, entreprise à mission, s’installe aussi à Paris pour renforcer encore son ambition : révolutionner l’événementiel, grâce à sa créativité et son engagement RSE.

We Acteam (ex Team Nature) organise des activités sur-mesure et originales de team building et incentive, comme ici à Cannes, pour des entreprises et de grands groupes — Photo : PHILIPPE MURTAS

Team Nature change de nom. Le prestataire d’activités basé à Sophia Antipolis est désormais We Acteam. À savoir, en français, "nous agissons en équipe", précise Guillaume Cordeau, qui dirige l’entreprise d’événementiel avec Thomas Dlachasse. "À la fois en matière de RSE mais aussi pour fédérer les participants à nos animations ou nos team building." Et puis le terme "nature" était aussi devenu limitant pour montrer toute étendue des offres proposées et la créativité des équipes (13 salariés), valeur cardinale de la société. Pas question de se limiter à l’escape game, au jeu de piste ou à l’atelier artistique pour challenger, motiver ou récompenser des collaborateurs. En ville, à la mer ou à la neige, en 2 CV ou sur une scène de théâtre, la liste est longue et variée. En revanche, fini les virées en yacht ou en hélicoptère : l’engagement RSE est l’autre pilier fondateur de We Acteam. "Ces activités avaient beaucoup de succès, explique Thomas Dlachasse, c’est donc une croix sur une part importante de notre chiffre d’affaires, mais il faut pouvoir être droit dans ses bottes."

Pionnière de l’engagement à Paris

Déjà présente à Marseille, l’entreprise a ouvert un bureau à Monaco en 2023 et sera, dès le 1er février, à Vélizy où elle loue 130 m2 pour y installer une équipe de trois collaborateurs (le recrutement de deux personnes est en cours). "C’est une implantation stratégique, qui nous met à moins de deux heures de train de Lyon ou Bordeaux, mais il s’agit surtout de répondre à la demande de nos clients. Et puis il n’y a pas, en région parisienne, d’entreprise engagée dans notre secteur."
Ce virage RSE, le duo dirigeant l’a dessiné dès son rachat, pendant la crise du covid. Pour ne pas être accusé de greenwashing, les deux trentenaires sont très vite partis en quête des certifications qui prouveraient leur bonne foi. À commencer par la norme internationale ISO 20 121 qui concerne les activités événementielles. Puis ils se sont engagés auprès du Pacte mondial des Nations Unies (Global Compact) avant d’amener We Acteam au titre d’Entreprise à mission en juin 2023. Sa raison d’être ? Rien moins que "révolutionner le secteur du team building et de l’incentive".

"Ne blâmer personne"

Mais les deux dirigeants ne sont ni naïfs, ni moralisateurs. Quand leurs clients, qui comptent parmi les plus grandes entreprises du CAC 40, viennent participer à leurs activités sur la Côte d’Azur, ce n’est pas pour leur politique RSE, parce qu’ils trient leurs déchets, appliquent une double compensation carbone ou ont investi dans du mobilier ergonomique, un double écran d’ordinateur ou une table de billard pour le bien-être et le confort de leurs salariés. "Nous avons décidé de déplacer des montagnes et de faire en interne ce que beaucoup d’entreprises devraient faire selon nous, mais on ne blâme personne. Il faut toujours être dans une perspective d’évolution et prendre le client, qu’il soit dans les énergies fossiles ou autre, au stade où il en est, pour l’amener doucement vers tout cela. C’est comme ça que nous changerons les choses."
Ainsi à l’occasion d’un team building, We Acteam propose à ses clients de faire un don à une association, comme le Secours Populaire, dont elle est devenue une antenne, l’ONF ou la Fondation Lenval pour les enfants malades à Nice. Elle peut aussi proposer des activités comme des replantations d’arbres ou une compétition de ramassage de déchets en paddle. Les réalisations d’un repas façon Top chef pour 300 personnes, ont récemment terminé en maraude avec distribution aux plus démunis. "Mais l’idée première reste de se fédérer et de passer un bon moment. Attendre que les clients nous contactent juste pour ces activités engagées, on n’y est pas encore. Le marché n’est pas encore mûr."

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