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Un nouveau PDG pour réorganiser la direction de Synergie SE
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Un nouveau PDG pour réorganiser la direction de Synergie SE

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Victorien Vaney vient d’être nommé PDG de Synergie SE. Auparavant, il était déjà depuis l’été 2021 président du directoire après avoir pris la suite du fondateur Daniel Augereau, 78 ans. Arrivée dans le top 5 de l’intérim au niveau européen, l’entreprise nantaise a souffert de la crise avant de se redresser nettement en 2021.

Victorien Vaney, nouveau PDG de Synergie SE — Photo : vincent hoel

En 1969, Daniel Augereau, autodidacte et titulaire d’un simple CAP d’ajusteur en aéronautique, fondait sa petite entreprise à Nantes, alors baptisée Europe technique assistance (ETA). Le 28 juin 2021, à 78 ans, le fondateur quittait ses fonctions de président du directoire de ce qui est devenu Synergie SE, 4 200 salariés, au bénéfice de Victorien Vaney. Tout en gardant un poste de conseiller stratégique auprès de la nouvelle direction pendant trois ans.

La famille Vaney aux commandes

Et la transition s’accélère, puisque Victorien Vaney, qui a donc remplacé le fondateur cet été, a vu ses fonctions élargies par l’assemblée générale des actionnaires du 25 janvier 2022 à président-directeur général (PDG) de Synergie. Diplômé de HEC, producteur de cinéma, Victorien Vaney, 51 ans, était jusqu’alors directeur des investissements de HB Collector. Cette holding luxembourgeoise appartient à la famille Vaney – 163e fortune de France selon Les Échos autour du patriarche Henri Vaney – Barande, qui contrôle Synergie depuis 2019 avec 69,08 % du capital et 82,21 % des droits de vote.

Le nouveau PDG de Synergie, Victorien Vaney, un de ses deux fils, " procédera dès les premières semaines de son mandat […], à une revue de l’organisation de la direction générale " précise un communiqué, alors que ledit directoire était jusqu’à présent composé de trois têtes.

En un demi-siècle, l’entreprise cotée à Euronext s’est hissée dans le top cinq européen de l’intérim, derrière les mastodontes Adecco, Manpower ou Randstad. Notamment en misant sur l’élargissement de son activité à tous les services de ressources humaines et l’internationalisation dans 17 pays, surtout d’Europe centrale et du sud.

L’entreprise nantaise de travail temporaire, par ailleurs sponsor maillot du FC Nantes depuis 25 ans, a vu son activité plonger en 2020 (- 17 %) à cause de la crise du coronavirus. Avant de se redresser nettement en 2021 : +26,1 % sur les neuf premiers mois de l’année, soit 1,98 milliard d’euros de chiffre d’affaires. De quoi peut-être dépasser les 2,7 milliards d’euros sur l’année entière, contre 2, 19 milliards d’euros en 2020.

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