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La medtech, co-fondée en 2014 par l’industriel lyonnais Cédric Brochier, vient de décrocher un financement européen de 2,4 millions d’euros. Ce qui devrait lui permettre d’accompagner son innovation de traitement des plaies cancéreuses jusqu’à sa mise sur le marché mi-2020.

Cette medtech lyonnaise finaliser son dispositif CarMin650, qui soigne les lésions dues aux traitements anticancer (comme les dermites et les mucites) — Photo : NeoMedLight

18 mois après avoir déposé leur dossier auprès de la Commission européenne, et l’avoir défendu lors d’un redoutable et sélectif grand oral, les dirigeants de NeoMedLight (CA 2018 : 600 000 euros / 10 salariés) savourent enfin. Cédric Brochier et Pierre Saint-Girons ont en effet obtenu une subvention de 2,4 millions d’euros du programme européen Horizon 2020. « Moins d’1 % des dossiers sont retenus », se félicite Pierre Saint-Girons.

« Sur des milliers d’entreprises candidates, seules 135 ont été retenues dans toute l’Europe, dont seulement 8 en France ». Cette enveloppe devrait permettre à la medtech lyonnaise de finaliser et de lancer CarMin650, qui soigne les lésions dues aux traitements anticancer (comme les dermites et les mucites). Il s’agit d’un dispositif à base de bandes textiles qui émettent de la lumière par fibres optiques tissées. « Le principe d’action de ce dispositif est la photo-biomodulation qui utilise les propriétés de certaines ondes lumineuses », précise le dirigeant. Selon lui, « le marché est estimé à plusieurs millions de patients en Europe ».

Pour accompagner cette subvention, la medtech envisage déjà une levée de fonds mi-2020, de l’ordre de 5 millions d’euros qui devrait financer le lancement de Carmin650 aux États-Unis.

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