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Syselec monte en puissance avec sa nouvelle usine de Castres
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Syselec monte en puissance avec sa nouvelle usine de Castres

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Spécialisée dans l'électronique et l'électricité industrielle, la société tarnaise Syselec prend ses marques dans sa nouvelle usine de Castres. Un pari ambitieux pour accompagner la montée en puissance de son pôle électronique.

La société tarnaise Syselec s'est dotée d'un bâtiment neuf de 4 000 m2, incluant des panneaux photovoltaïques et de l'autoconsommation électrique — Photo : © Communauté d’agglomération de Castres-Mazamet - Laurent Frézouls

Après quelques semaines de mise en route, la nouvelle usine de Syselec, implantée sur la zone du Causse à Castres (Tarn), monte en puissance. Avec ce nouvel outil flambant neuf de 4 000 m2, la PME (46 salariés, CA 2019 : 9,4 M€), spécialisée dans le câblage d’armoires électriques et la fabrication de cartes électroniques, met un coup d’accélérateur à sa dynamique de croissance. Les premières machines ont pu être installées dès le courant de l’été 2020. Les équipes commerciales et le bureau d’études viennent tout juste de suivre.

Modernisation et diversification

L’investissement, de 4,8 millions d’euros, dont 3,5 millions d’euros pour le volet immobilier - accompagné par la Région Occitanie à hauteur de 405 000 € et par la Communauté d’Agglomération de Castres-Mazamet pour 270 000 € - se veut à la hauteur des ambitions. « Nous avons fait le choix de la qualité environnementale et architecturale, mais aussi celui de la modernisation de nos outils et de nos process pour accompagner nos clients dans leurs propres stratégies d’innovation », souligne Fabrice Castes, président de cette PME en pleine accélération.

Près d’un million d’euros a été engagé dans l’acquisition de nouvelles machines automatisées de pose de composants. « Deux lignes sont déjà opérationnelles et nous en prévoyons une troisième dès 2021 dans le cadre d’une nouvelle tranche d’investissements », précise le chef d’entreprise. En parallèle, Syselec joue aussi la carte de la diversification. La société renforce et valorise ses expertises en électronique et électro-mécanique pour développer de nouvelles prestations d’industrialisation et d’intégration de nouveaux produits pour le compte de ses clients. Une stratégie qui porte ses fruits.

Cap sur les start-up

« Nous sommes sortis du schéma de la sous-traitance classique pour apporter une vraie valeur ajoutée à nos clients, avec des prestations qui vont de l’ingénierie de produits et de process jusqu’à l’assemblage, le conditionnement et parfois même les expéditions aux clients finaux », insiste Fabrice Castes, qui a repris la société en 2013. Des prestations globales prioritairement ciblées en direction des start-up innovantes. Parmi elles : l’Ariégeois i-Meds Healthcare et ses piluliers connectés, Apisolis, à Saint-Jory (Haute-Garonne) et son vaporisateur électronique pour ruches, ou encore Vortex. IO (micro-stations connectées de surveillance des cours d’eau), à Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne). La société tarnaise est par ailleurs engagée dans des partenariats au long cours avec le fabricant de robots autonomes agricoles, Naïo Technologies, à Escalquens (Haute-Garonne) ou avec la société toulousaine Ffly4U, spécialisée dans les capteurs connectés de localisation d’actifs mobiles.

Entre 2014 et 2019, le chiffre d’affaires annuel a été porté de 5 millions d’euros à 9,4 millions d’euros et l’effectif est passé de 20 à 46 salariés. La création d’une dizaine de postes supplémentaires devrait accompagner la montée en charge du nouveau site de Castres d’ici fin 2022 et une extension du nouveau site se profile déjà à l’horizon. Prévue dans un horizon de 3 à 5 ans, elle permettrait notamment de relocaliser aussi sur ce même site les activités historiques de câblage d’armoires électriques actuellement maintenues dans les anciens locaux de Labruguière.

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