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Oika Oika mise sur la petite puériculture et les jeux en marque propre
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Oika Oika mise sur la petite puériculture et les jeux en marque propre

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À Andrézieux-Bouthéon, dans la Loire, Oika Oika cherche à rebondir après une année 2022 en retrait. Pour ce faire, le spécialiste de la vente à domicile de jeux et loisirs créatifs mise sur le développement de ses jeux en marque propre et le lancement d’une marque dédiée aux jouets et aux articles de petite puériculture.

Thomas Wartine (à droite) avec une partie de l’équipe de la société Domojeux plus connue sous l’enseigne Oika Oika — Photo : Gilles Cayuela

Pionnier français de la vente à domicile de jeux et de loisirs créatifs, la SARL Domojeux (13 salariés ; 5,5 M€ de CA en 2022), plus connue sous l’enseigne Oika Oika, lancera courant septembre une nouvelle marque dédiée aux jouets et à la petite puériculture.

Baptisée Mio, cette marque disposera de son propre réseau de Vendeurs à Domicile indépendants (VDI). "Nos vendeurs pourront avoir les deux casquettes, Oika Oika et Mio, s’ils le souhaitent, mais globalement l’idée est d’avoir des réseaux différents et des profils de vendeurs qui, eux aussi, seront différents. Avec Mio, on va sans doute attirer des profils d’assistantes maternelles ou de jeunes mamans, des profils aussi peut-être plus urbains", développe Thomas Watine, le fondateur et dirigeant de Oika Oika.

Mio comme relais de croissance

Si la PME d’Andrézieux-Bouthéon distribuait déjà un peu de jouets et d’articles de petite puériculture par le passé (10 % du CA au lancement de la société en 2013 ; 3 % en 2022), l’objectif est clairement de faire de cette activité un relais de croissance. "Sous un horizon de 5 ans, Mio devrait générer 6 à 7 millions d’euros de chiffre d’affaires avec un réseau de 1 200 vendeurs à domicile", ambitionne Thomas Watine.

De quoi redonner un sérieux coup de fouet à la PME ligérienne qui, après avoir plutôt bien surfé sur la crise sanitaire grâce notamment à la digitalisation (réunion en visio, mise en place de boutiques web pour chaque vendeur, etc.) a connu une année post-covid quelque peu compliquée. "Nous sommes passés de 2 000 à 1 600 vendeurs. Ceux qui nous avaient rejoints pour le côté digital durant la crise nous ont en partie quittés quand nous sommes revenus en présentiel. Et puis il y a aussi l’effet plein-emploi qui est moins favorable à notre activité qui repose essentiellement sur de l’activité de complément à temps partiel", argumente le dirigeant, qui a accusé une perte de chiffre d’affaires d’un million d’euros entre 2021 et 2022 (6,5 M€ en 2021).

8 jeux à la marque Oika Oika

Pour renouer avec la croissance dès 2024 - "2023 devrait être une année de stabilité" - Thomas Watine misera également sur les jeux en marque propre. Lancée en 2019, la marque de jeux de société Oika Oika n’a pas vraiment eu l’occasion de faire ses preuves.

"Avec le Covid nous n’avons pas eu le temps et les ressources pour développer la marque. Aujourd’hui, nous avons un catalogue de 8 jeux en marque propre, prêts à être commercialisés par nos équipes sur le terrain. L’idée est de permettre à nos vendeurs de fidéliser leurs clients avec des jeux qu’ils ne trouveront pas ailleurs et aussi d’avoir des marges plus importantes qu’en étant simple distributeur", explique Thomas Watine.

Des arguments qui, couplés à la mise en place de nouveaux outils digitaux (dont la commande digitale au cours de réunions), pourraient faciliter le recrutement de nouveaux vendeurs. "L’objectif est de revenir à notre niveau de 2 000 vendeurs à domicile en France et en Belgique (filiale créée en 2019, NDLR) d’ici le début de l’année prochaine et de renouer avec une croissance de l’ordre de 15 % par an à partir de 2024", conclut le dirigeant, qui vient de fêter les 10 ans de son entreprise.

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