Naéco Hostels veut muscler son offre d’hébergements atypiques
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Naéco Hostels veut muscler son offre d’hébergements atypiques

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Naéco Hostels devrait compter de nouveaux établissements à moyen terme. La marque morbihannaise décline aujourd’hui une offre d’hôtellerie allant de la chambre privative au dortoir en passant par des cabanes en bois. Les trois hôtels de Bretagne qu’elle détient ont aussi en commun des engagements forts pour limiter leurs empreintes carbone et favoriser l’économie locale.

Charles Le Baud, fondateur de Naéco, espère compter deux établissements supplémentaires d’ici trois ans — Photo : Naéco

C’est sous l’impulsion de Charles Le Baud, hôtelier morbihannais expérimenté, que Naéco Hostels (CA : NC), la marque d’hôtels éco-responsables a vu le jour en Bretagne Sud. De trois établissements aujourd’hui, à Audierne et au Pouldu (Finistère) ainsi que plus récemment à Erdeven, le groupe devrait, à moyen terme, se renforcer avec de nouveaux établissements. "L’idée est de faire grossir Naéco en proposant une capacité hôtelière supplémentaire. D’ici trois ans, j’aimerais compter deux établissements en plus", précise Charles Le Baud qui dirige en propre les établissements du Pouldu et d’Erdeven tandis que Damien Guillemoto, présent depuis les débuts, est à la tête de Naéco Audierne.

Casser les codes

Charles Le Baud a décidé d’opter pour une licence de marque, "une franchise pas trop contraignante avec l’accès à la charte graphique, la charte qualité mais aussi les bonnes pratiques."

À date, l’entreprise emploie en moyenne sept personnes auxquelles s’ajouteront des renforts saisonniers.

"Depuis quinze ans, je gère des établissements sous de grandes enseignes du secteur. J’avais aussi envie d’autre chose, de retrouver du sens et des valeurs." C’est ainsi que la marque Naéco, Océan à l’envers mais aussi NAture ECOresponsable a démarré à Audierne dans le Finistère, en 2019. "Nous avons eu la chance de trouver un hôtel auberge établi sur 3 hectares avec une forêt. De quoi décliner notre concept qui mêle plusieurs formes d’hôtellerie, le tout dans des environnements préservés proches de l’océan, le long du GR 34 et à proximité d’écoles de surf."

Chambres privatives et dortoirs

À chaque fois, l’offre est hybride en termes d’hôtellerie. La chambre tout confort à 100 euros côtoie la chambre partagée, en dortoir, à moins de 30 euros ou bien encore des cabanes dans les arbres ou en tentes lodges sur le site d’Audierne. "J’ai voulu proposer une offre entre gîte, hôtel et auberge de jeunesse. Sur notre parking, on peut retrouver une Porsche comme une 208. La personne qui prend une chambre privative en week-end peut aussi être celle qui opte pour le dortoir, à un autre moment, en randonnant avec des copains le long du GR 34, développe Charles Le Baud. Dans les trois établissements, le nombre de chambres est à taille humaine : de 10 à 25 chambres", afin de faciliter les échanges, tout comme dans les espaces communs avec les cuisines partagées.

Naéco Hostels se veut aussi une marque engagée. À l’intérieur de chaque établissement, le mobilier est réutilisé, chiné. À Erdeven, outre le miel produit sur place, un poulailler a été installé et les œufs des poules agrémentent le petit-déjeuner. "Nous offrons aussi le petit-déjeuner à celles et ceux qui réservent chez nous en se déplaçant à pied ou à vélo. Nous essayons d’agir sur beaucoup de leviers, du pain de savon à la récupération d’eau. Nous sommes détenteurs du label clé verte qui renvoie à une consommation d’eau et d’énergie raisonnée, une gestion des déchets et des achats responsables et locaux, une sensibilisation active de nos clients ainsi que de nos collaborateurs", détaille Charles Le Baud.

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