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MerAlliance veut réduire son empreinte environnementale grâce au vélo électrique
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MerAlliance veut réduire son empreinte environnementale grâce au vélo électrique

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La mobilité douce va occuper une place croissante au sein de la stratégie RSE de MerAlliance, entreprise de l’agroalimentaire spécialisée dans le saumon fumé. La filiale de Thaï Union mise sur l’utilisation des vélos électriques, mais aussi le recours au covoiturage via la plateforme OuestGo. Grâce à cette dernière, un écosystème regroupant les entreprises voisines pourrait voir le jour.

Jean-Charles Bougro (à dr), responsable de la plateforme logistique MerAlliance de Landivisiau, écoute les explications concernant un vélo électrique — Photo : Jonathan Konitz

MerAlliance (570 salariés, 147 M€ de CA) entend impliquer ses salariés face aux enjeux de la mobilité douce. Mi-septembre, l’entreprise spécialisée dans le saumon fumé, filiale du géant Thaï Union, organisait, sur ses sites de Quimper et Landivisiau, une action de sensibilisation avec présentation de vélos électriques et informations sur le site de covoiturage OuestGo.

"Les cinq vélos mis à disposition des opérateurs, à titre expérimental, ont tous trouvé preneur, se réjouit Jean-Charles Bougro, responsable de la plateforme logistique de Landivisiau, et un nouvel abri arrive la semaine prochaine." D’un coût unitaire de 2 698 euros, chaque deux-roues est accessible aux travailleurs en CDI, CDD ou CDI intérimaire moyennant un chèque de caution. "Casque, gilet et entretien inclus. Nous sommes partis sur un contrat de trois ans avec l’enseigne brestoise Vélozen." Coût de la location mensuelle de cinq vélos pour l’entreprise : entre 350 et 400 euros.

Covoiturage entre entreprises voisines

Pour le covoiturage, une communauté regroupant les salariés de MerAlliance et des entreprises voisines (STEF, Queguiner, Samson Agro, etc.) s’est créée sur le site sur OuestGo. Un moyen pour les salariés de réduire leur impact environnemental tout en leur permettant d’économiser du carburant. "Partager entre deux-trois personnes le prix de l’essence peut convaincre à passer le cap. Des collègues le font déjà, sans forcément passer par le site", constate Christelle Bars, salariée de MerAlliance et ambassadrice mobilité douce.

"Le système sera plus efficace s’il y a un maximum de personnes connectées et donc de créneaux horaires disponibles", anticipe Nicolas Boutesque, responsable hygiène-sécurité-environnement chez Queguiner (1 150 salariés, 245 M€ de CA), entreprise voisine. "MerAlliance amorce le lancement, nous voyons ensuite comment développer ce type d’actions sur nos sites", reprend Elise Yvonneau, responsable ressources humaines à la STEF.

Négociation d’un accord sur la mobilité

Chez MerAlliance, un accord portant sur la mobilité est en cours de négociation entre la direction et les représentants du personnel. "À terme, on peut imaginer des primes sur la mobilité durable. Plus les salariés pratiqueront le covoiturage, plus on pourrait les récompenser. Car ils feront venir d’autres personnes qui ne pourraient pas travailler chez nous faute de moyen de transport, par exemple", projette sans trop en dire Jean-Charles Bougro.

Le plan Mobilité de MerAlliance est aussi amené à se déployer dans les mois à venir, avec notamment d’autres actions comme des travaux sécurisant l’accès des salariés à l’avenue de Keradennec à Quimper ou encore des ateliers d’écoconduite.

Une démarche vertueuse qui permet aussi de compléter l’offre quasi inexistante de transports en commun dans la zone du Vern, où se trouve MerAllliance.

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