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L’Université de Nantes s’associe à Sanofi pour créer un consortium autour des thérapies géniques
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L’Université de Nantes s’associe à Sanofi pour créer un consortium autour des thérapies géniques

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L’Université de Nantes et Sanofi, accompagnés par la start-up parisienne WhiteLab Genomics et l’Institut Imagine, lancent ensemble le consortium WIDGeT. Ce regroupement va développer des thérapies géniques notamment pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Ce consortium bénéficiera d’un budget de 18 millions d’euros opéré par Bpifrance.

L’équipe du laboratoire TaRGet de Nantes Université (Oumeya Adjali, Véronique Blouin-tavel, Allwyn Pereira, Kathleen Santamaria, Caroline Le Guiner, Émilie Audran) fait partie intégrante du consortium Widget — Photo : Nantes Université

L’Université de Nantes et Sanofi lancent le consortium WIDGeT, accompagnés par la start-up parisienne WhiteLab Genomics, spécialiste de l’IA en médecine génomique, et l’Institut Imagine, premier centre européen de recherche sur les maladies génétiques. Ensemble, ce quatuor va développer des thérapies géniques pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et de maladies rénales en s’appuyant en particulier sur le potentiel de l’intelligence artificielle. Le consortium bénéficiera d’un budget de 18 millions d’euros opéré par Bpifrance.

Réduire les doses injectées

Cette initiative répond aux enjeux du plan France 2030 d’unir et de mobiliser tous les acteurs de la filière afin d’établir la France comme leader européen de la production biopharmaceutique d’ici 2030. Malgré la mise sur le marché de plusieurs produits de thérapie génique, la complexité d’utilisation de ces thérapies rencontre encore des obstacles techniques. Par exemple, ces traitements nécessitent l’utilisation de vecteurs, afin d’introduire des gènes dans les cellules, et ainsi compenser les mutations responsables des maladies ciblées. Or, d’importants verrous technologiques subsistent autour de ces vecteurs. La mission du consortium WIDGeT est d’optimiser les vecteurs biopharmaceutiques (AAV) pour améliorer l’efficacité des thérapies géniques, réduire les doses injectées et minimiser les effets secondaires indésirables. Nantes Université y contribuera grâce au laboratoire TaRGet, qui dispose d’un savoir-faire de 27 ans dans ce domaine. "Nous apporterons notre expertise […] pour la production des vecteurs ainsi que pour leur évaluation préclinique", conclut dans un communiqué le Dr Oumeya Adjali, directrice du laboratoire TaRGeT.

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