Entre le 1er septembre 2022 et le 31 août 2023, les ventes de biens immobiliers, tous biens confondus, ont reculé de 14% en Loire-Atlantique, selon l’étude réalisée par Notaires de France. Dans le détail, les ventes des terrains à bâtir se sont effondrées de 33%, celles des maisons anciennes ont diminué de 15%, celles des appartements neufs de 9,6%, tandis que les ventes d’appartements anciens ont limité la baisse à 8,3%. Ce recul du marché s’accompagne d’une baisse des prix, plus sensible dans le département qu’au niveau national. À titre d’exemple, le prix des appartements anciens a baissé de 2,7% en Loire-Atlantique alors qu’il a progressé de 1,4 % au niveau national.
Stabilité des prix à Nantes, progression sur le littoral
Le prix médian au mètre carré des appartements anciens a légèrement reculé en Loire-Atlantique pour s’établir à 3 700 €. Il progresse, en revanche, de 7,3% en Vendée pour atteindre 3 510 euros. Ces évolutions sont toutefois loin d’être homogènes selon les secteurs géographiques. Si les prix médians au mètre carré des appartements anciens s’affichent en baisse à Nantes, ils progressent au contraire dans les zones littorales : +7% sur le littoral au Nord-Loire et même +2 % sur le littoral Sud-Loire. Les prix progressent également dans la première couronne de Nantes (+2%) et encore plus (+13%) sur le bassin de Machecoul-Clisson.
Le prix médian (295 000 euros) des maisons anciennes suit à peu près la même évolution : stabilité à Nantes et dans sa première couronne, progression sur le littoral, ainsi que dans les bassins d’Herbignac-Savenay-Pontchâteau et de Machecoul-Clisson.
Pour les appartements neufs, le prix médian au mètre carré est de 4 780 euros, en augmentation de 4% sur un an. Les terrains à bâtir croissent, pour leur part, de 7% : ils atteignent un prix médian de 80 000 euros en Loire-Atlantique et 50 000 euros en Vendée. Les écarts de prix sont toutefois importants. Il faut débourser en moyenne 168 000 euros pour acheter un terrain sur le littoral Nord-Loire, 117 000 euros dans l’agglomération nantaise, mais seulement 57 000 euros sur l’agglomération nazairienne ou sur le bassin de Blain. Les acquéreurs sont pour 80% d’entre eux des habitants du département.