Tarn
Les Ateliers Fourès s'installent dans une friche industrielle pour relancer la filière cuir
Tarn # Biens de consommation # Investissement immobilier

Les Ateliers Fourès s'installent dans une friche industrielle pour relancer la filière cuir

S'abonner

Engagés dans une nouvelle dynamique de croissance, Les Ateliers Fourès ont prévu de se relocaliser au cœur d’une ancienne friche industrielle, en plein cœur de Graulhet (Tarn). Un choix revendiqué par la maroquinerie qui contribue au renouveau du cuir local.

Amandine Guy-Gras et Logan Guy, les deux co-dirigeants des Ateliers Fourès au cœur de la friche Bourdariès, à Graulhet, où ils comptent réinstaller leur entreprise à l’automne 2024 — Photo : Marina Angel

"Nous n’aurions jamais pu nous lancer dans cette aventure sans l’aide de l’État et des collectivités locales", assure Amandine Guy-Gras, co-dirigeante avec son conjoint Logan Guy des Ateliers Fourès (40 salariés, CA 2022 : 3,6 M€). Reprise par le jeune couple en 2016, la maroquinerie tarnaise, en pleine dynamique de croissance, prépare son déménagement au cœur d’une ancienne friche industrielle, en plein centre de Graulhet. "Tout un symbole qui illustre le renouveau du cuir sur notre territoire", se félicite Blaise Aznar, maire de Graulhet. Le site de l’ancienne mégisserie Bourdariès, dont la construction remonte au tout début du XXe siècle, est resté à l’abandon pendant plus de vingt ans. L’installation des Ateliers Fourès est prévue pour l’automne 2024.

Réinvestir un lieu chargé d'histoire

D’ici là, il faudra entièrement rénover le site. La structure des bâtiments a déjà été mise à nu. Les travaux de déblaiement, de dépollution et de sécurisation du site se terminent. Le chantier de rénovation proprement dit et d’aménagement des quelque 2 100 m2 de locaux sera engagé dès cet automne. "L’ambition est de réinvestir un lieu chargé d’histoire pour nous agrandir, d’en faire un nouvel écrin pour notre marque et de l’ouvrir au public dans le cadre du tourisme industriel", souligne Amandine Guy-Gras. L’opération devrait mobiliser 2,2 millions d’euros (hors parc machines). Un projet soutenu à hauteur de 41 % par l’État (500 000 euros au titre du fonds national Friches Industrielles) et la Région Occitanie ; et accompagné par la municipalité de Graulhet, propriétaire de la friche avant sa cession à l’entreprise.

Tarn # Biens de consommation # Investissement immobilier # PME