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Le Troyen Ellipse Bikes accélère en lançant son troisième vélo made in France
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Le Troyen Ellipse Bikes accélère en lançant son troisième vélo made in France

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Fin mai, la start-up troyenne Ellipse Bikes entamera la livraison de son troisième modèle de vélo. En parallèle, l’entreprise poursuit la R & D, pour préparer la sortie de nouveaux produits avec un objectif de 80 à 90 % de pièces fabriquées en France.

La start-up Ellipse Bikes a été fondée par trois ingénieurs en 2020 : Robin Gabuthy, Florian Prieur et Paul Lepoutre (de gauche à droite) — Photo : Ellipse Bikes

En 2020, Ellipse Bikes est fondée par un trio d’ingénieurs soucieux de proposer une alternative aux déplacements en voiture. Quatre ans plus tard, la start-up troyenne a développé un modèle de vélo mécanique, le M1, et un électrique, le E1. Elle s’apprête à lancer la commercialisation d’un troisième modèle, après avoir bouclé un chiffre d’affaires 2023 "compris entre 700 000 et 800 000 euros", indique Robin Gabuthy, l’un des cofondateurs d’Ellipse Bikes (15 salariés). L’an dernier, la start-up a vendu 500 vélos, contre 200 en 2022. "L’objectif, c’est de doubler le nombre de vélos vendus chaque année", anticipe Robin Gabuthy.

"Un écosystème d’accessoires"

Disponible en précommandes depuis mars, le dernier modèle d’Ellipse Bikes sera livrable à partir de fin mai. "La grosse différence avec les deux vélos précédents, c’est tout l’écosystème d’accessoires, avec par exemple les nouveaux porte-bagages. Nous avons apporté plusieurs innovations : il est configurable à la demande, avec plusieurs types de transmissions, de suspensions, de couleurs et d’accessoires", décrit Robin Gabuthy.

L’E2 ST est disponible en précommande à partir du mois de mars — Photo : Ellipse Bikes

Nommé E2 ST, pour "step through" (NDLR : traverser), le vélo à assistance électrique est par ailleurs relié à une application permettant de géolocaliser le véhicule et d’alerter l’usager en cas de mouvement. "Mais, ça ne va pas plus loin que ça", précise toutefois Robin Gabuthy qui veut conserver l’image d’un vélo "simple, et accessible pour rouler". L’E2 ST est commercialisé au prix de 2 490 euros.

Relocaliser progressivement

"Plus de 60 % de la valeur du vélo vient de France", annonce Robin Gabuthy, en citant notamment les roues et le garde-boue. Une fois réceptionnées, la peinture des pièces est sous-traitée à Troyes. Les vélos sont ensuite assemblés dans les ateliers troyens d’Ellipse Bikes, d’une surface "de près de 300m²". L’expédition et le service après-vente sont assurés par la start-up.

"Nous cherchons à ramener 80 à 90 % de la production en France. Plus on avancera et plus on relocalisera", espère Robin Gabuthy.

Une levée de fonds en cours

Début 2023, Ellipse Bikes a entamé la première partie d’une levée de fonds. "Nous avons levé près de 300 000 €", calcule le cofondateur. La seconde partie du tour de table devrait avoir lieu au début de l’année 2025. "Nous espérons lever entre 500 000 et 700 000 euros", poursuit Robin Gabuthy. En parallèle, la start-up est accompagnée financièrement par la région Grand Est, pour un montant non communiqué par l’entreprise.

Ces sommes devraient permettre à Ellipse Bikes de poursuivre la production et la R & D de concert. "Nous ne savons pas encore quand sortira le prochain modèle. Pourquoi pas dans deux ans. Ce sera certainement un modèle utilitaire", avance le cofondateur.

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