Le Tour de France a généré 4,35 millions d'euros de retombées pour le Finistère
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Le Tour de France a généré 4,35 millions d'euros de retombées pour le Finistère

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L'agence d'urbanisme de Brest Bretagne a réalisé une étude d'impact sur le passage du Tour de France dans le Finistère en 2021.

L’équipe bretonne Arkéa-Samsic faisait partie des 23 équipes invitées à participer au Tour de France 2021 — Photo : Arkea

Trop cher, trop polluant… Afin de clarifier les débats sur les avantages et inconvénients du passage du Tour de France en Bretagne et particulièrement dans le Finistère, la Région Bretagne et Brest Métropole ont missionné l’Adeupa, l’agence d’urbanisme de Brest Bretagne, afin qu’elle réalise une étude d’impact.

Conclusions : au-delà de retombées médiatiques conséquentes (l’événement ayant été retransmis sur près d’un millier de chaînes de télévision dans 118 pays), on y apprend notamment que 52 000 touristes supplémentaires se sont déplacés dans le Finistère lors de la première étape, générant 1,6 million d’euros de retombées économiques.

Un euro investi pour trois euros de retombées économiques

À elle seule, la "sphère" du Tour aura dépensé près de 3 millions d’euros en hébergement, restauration et autres achats de matériel. Le coût réel estimé des dépenses de la collectivité se situant aux alentours de 2,3 millions d’euros, l’Adeupa estime ainsi que pour un euro investi par la collectivité, le passage de la Grande Boucle aura généré trois euros de retombées pour l’économie finistérienne.

Également missionné, le bureau brestois d’études d’environnement Biotope a livré ses conclusions sur l’impact environnemental de l’événement, une première dans l’histoire du Tour. On y apprend notamment que l’écrasante majorité des émissions de CO2 est liée aux déplacements des spectateurs et spectatrices, la flotte de l’organisateur ASO n’en représentant qu’1,5 %. Au total, 14,5 tonnes de matières premières ont été nécessaires pour l’organisation de la première étape, dont la moitié de papier et 30 % de plastique. Le public s’est quant à lui déclaré prêt, à 78 %, à conserver "quelques mois à quelques années" les objets publicitaires distribués sur l’étape. L’étude mentionne enfin des pistes d’amélioration afin de réduire l’impact de l’événement sur la biodiversité, telles que la prise en compte de l’ensemble des zones de sensibilité dans le tracé du parcours. Les résultats complets des études seront disponibles d’ici fin février.

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